Né en 1952, journaliste professionnel depuis 1976. D’abord à Rouge (1976-1978), puis quelques mois au Matin de Paris et, surtout, au Monde pendant vingt-cinq ans (1980-2005).
Cofondateur et président de Mediapart depuis sa création en 2008.
Auteur d’une trentaine d'ouvrages (bibliograhie disponible sur Wikipedia en français).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis bientôt six mois, Julien Coupat est en détention provisoire, soupçonné d'être le chef d'une association de malfaiteurs dont le terrorisme serait l'entreprise. Ses avocats clament que le dossier est vide, tandis que le pouvoir affirme qu'il va se remplir. Mediapart a jusqu'ici factuellement montré les failles de l'enquête. Le temps nous semble maintenant venu d'expliquer pourquoi l'affaire de Tarnac n'est pas marginale, mais essentielle.
La France peut-elle s'exprimer autrement à l'étranger qu'à la façon de Nicolas Sarkozy? Ségolène Royal a-t-elle eu raison de demander pardon, à Dakar, pour les paroles du chef de l'Etat sur l'homme africain qui «n'est pas assez entré dans l'histoire»? A-t-elle eu tort de récidiver en présentant ses excuses au premier ministre socialiste espagnol pour les propos de table du président de la République sur son intelligence limitée? Quelle importance accorder à ces indiscrétions qui dévoilent un Sarkozy vantard et orgueilleux, moquant notamment l'inexpérience de Barack Obama? Voici notre réponse à toutes ces questions, sous la forme de parti pris non seulement favorable à l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle, mais, surtout, inquiet au spectacle d'une présidence qui perd le sens des mesures et des réalités.
Mediapart a un an, ce lundi 16 mars 2009. Quand nous nous sommes lancés, ceux que nous dérangions disaient notre pari d'une presse exigeante et indépendante, payante et participative, voué à l'échec. Une année plus tard, ils sont forcés de convenir que Mediapart avait anticipé la crise financière et l'un de ses corollaires: l'éclatement de la bulle de la gratuité et la fin de l'illusion du tout-publicitaire. Bilan et perspectives d'une aventure qui ne fait que commencer. Sans oublier de vous donner rendez-vous, samedi 21 mars, de 10 h à 18 h, à Mediapart pour notre journée portes ouvertes.
Depuis une semaine, nous entamons le décryptage d'une présidence très particulière, celle de Nicolas Sarkozy, qui célébrera le mois prochain ses deux ans au pouvoir. Au-delà d'une vie de cour affichée et d'un pouvoir personnel revendiqué, ce président là se distingue de tous ses prédecesseurs de la Ve République. Passages en force, conflits d'intérêts, mépris des institutions, mise au pas des médias, attaques contre la justice et... Internet. Première revue de détail en quatre épisodes.
Depuis le début de la semaine, nous entamons le décryptage d'une présidence très particulière, celle de Nicolas Sarkozy, qui célébrera le mois prochain ses deux ans au pouvoir. Au-delà d'une vie de cour affichée et d'un pouvoir personnel revendiqué, ce président là se distingue de tous ses prédecesseurs de la Vè République. Passages en force, conflits d'intérêts, mépris des institutions, mise au pas des médias, attaques contre la justice et... Internet. Première revue de détail en quatre épisodes.
Depuis le début de la semaine, nous entamons le décryptage d'une présidence très particulière, celle de Nicolas Sarkozy, qui célébrera le mois prochain ses deux ans au pouvoir. Au-delà d'une vie de cour affichée et d'un pouvoir personnel revendiqué, ce président là se distingue de tous ses prédecesseurs de la Vè République. Passages en force, conflits d'intérêts, mépris des institutions, mise au pas des médias, attaques contre la justice et... Internet. Première revue de détail en quatre épisodes.
Le débat à l'Assemblée nationale sur le projet de loi «Création et Internet», dit aussi projet Hadopi, révèle quelle conception se fait la présidence sarkozyste des libertés individuelles et des droits fondamentaux. Opposant la propriété d'une minorité aux libertés des citoyens, qui la menaceraient, ce projet dévoile le conservatisme social de ce pouvoir. La discussion parlementaire l'a illustré de façon caricaturale avec cette déclaration de la ministre de la culture, Christine Albanel: «L'accès à Internet ne peut être considéré comme un droit fondamental.» Décryptage et réfutation.
A ceux qui nous auraient trouvé excessif dans notre chronique des coups d’Etat à froid de la présidence Sarkozy, de ses attaques entêtées contre notre démocratie: en voici un nouvel exemple stupéfiant. Au détour du projet de loi de programmation militaire 2009-2014, le pouvoir veut à la fois étendre et barricader le secret défense, de façon à entraver les éventuelles curiosités de la justice. Il s’agit ni plus ni moins que de créer des forteresses hors du droit, à l’abri desquelles le pouvoir exécutif pourra enfouir ses secrets en toute impunité. Troisième épisode, non prévu à l'origine, de notre série «Qui arrêtera cette présidence?»
Ce qui distingue Nicolas Sarkozy des présidents qui l'ont précédé, par-delà une commune personnalisation du pouvoir, c'est de n'avoir aucun sens des limites imposées, en démocratie, au pouvoir exécutif. A lui, le mouvement et l'action, quels qu'ils soient ; aux autres le conservatisme et l'immobilisme. Ce faisant, cette présidence nous habitue à une pensée antidémocratique, et c'est son coup d'Etat essentiel, le plus inquiétant, le plus dangereux pour l'avenir.
Qui arrêtera cette présidence? C'est la question que pose Mediapart ces jours prochains, dans une série de quatre articles, face aux abus de pouvoir, conflits d'intérêt et passages en force de Nicolas Sarkozy et de son entourage. «Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir», écrivait Montesquieu, dans L'Esprit des lois. Or rien, pas même son impopularité croissante, ne semble arrêter la marche d'une présidence qui n'a aucun respect des limites que toute démocratie authentique impose au pouvoir exécutif. Dans ce premier épisode, l'analyse de ses trois coups d'Etat déjà réussis: institutionnel, médiatique et financier.
Plus de 1.500 personnes ont participé, vendredi soir, à la grande réunion publique organisée par Mediapart et cinq autres titres de presse sur la liberté de la presse et le pluralisme de l'information. Après des «états généraux» verrouillés par l'Elysée, il était grand temps de souligner les enjeux démocratiques – et non corporatistes – d'un tel débat. Les offensives répétées contre les rédactions et la soumission voulue de l'audiovisuel public sont une des facettes d'un pouvoir sarkozyste obsédé par lui-même et prêt à fracturer le pays. Parti pris. Et samedi, dans notre édition de 13 heures, notre compte-rendu complet de cette soirée animée par Guy Bedos et Frédéric Bonnaud.
Les premiers jours de Barack Obama à la Maison Blanche ne déçoivent pas. Outre son appel téléphonique au chef de l'Autorité palestinienne, suivi de la nomination de George Mitchell comme émissaire pour le Proche-Orient, il a affiché une rupture radicale avec la guerre contre le terrorisme et son cortège de tortures, de prisons secrètes et de violations des conventions internationales. Ce sursaut n'aurait pas été possible sans un journaliste, Seymour Hersh, qui, en 2004, sortit l'opinion américaine de son aveuglement.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Proche de Marine Le Pen, actionnaire de l’agence qui a assuré sa communication lors de la présidentielle de 2022, Frédéric Chatillon a appelé à des violences contre Joseph Confavreux alors en reportage à Rome. Nous avons signalé à la justice ces faits qui s’ajoutent à d’autres menaces récentes de l’extrême droite contre Mediapart.
Dorénavant, le tarif pour les nouveaux abonnés de Mediapart est de 12 euros par mois (ou 120 euros par an). S’ils le souhaitent, nos actuels abonnés pourront continuer de bénéficier de l’ancien abonnement à 11 euros par mois (ou 110 euros par an). Quant à l’abonnement réduit à 5 euros par mois (ou 50 euros par an), il reste inchangé, réservé aux faibles revenus.
The Russian authorities have opened a criminal case against Oleg Orlov, one of the leading members of the Moscow-based human rights NGO Memorial. He is accused of “discrediting” the Russian army in an opinion piece that was first published in the Club section of Mediapart. We stand in solidarity with him and what he wrote.
Les autorités russes ont ouvert une affaire criminelle contre Oleg Orlov, l’une des figures de l’ONG russe Memorial, colauréate du prix Nobel de la paix. Il est accusé d’avoir « discrédité » l’armée dans un texte d’abord publié dans le Club de Mediapart. Nous sommes solidaires de son contenu et de son auteur.
This month marks Mediapart’s 15th anniversary and, like every year in March, it is publishing all its latest financial and operational results. This year, the Mediapart team will hold a series of meetings to exchange with the public in 15 towns and cities, beginning in Paris on March 25th and ending in Brussels in December. Our anniversary this year becomes our new general manager.