Journaliste depuis 1986, j'ai travaillé dix-neuf ans au Monde (Société et International). J'ai rejoint Mediapart dès le début, pour m'intéresser à la «chaîne pénale» (police, justice, prison).
Le policier conduisant la voiture impliquée dans la mort de deux adolescents à Villiers-le-Bel, en novembre 2007, vient d'être mis en examen pour homicide involontaire. Mediapart détaille les nouveaux éléments à l'origine de cette décision judiciaire sur un drame qui avait provoqué deux journées d'émeutes.
A peine franchie le conseil des ministres, la réforme de la garde à vue est déjà remise en cause par la Cour de cassation. Pour la haute juridiction, cette mesure – quelque 800.000 «GAV» en 2009, effet direct du sarkozysme policier – n'est pas conforme au droit européen.
Après une enquête fouillée, la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) dément les révélations faisant état d'un «fichier de Roms» dans la gendarmerie. Mais la CNIL a révélé d'autres illégalités...
Sihem Souid, ex-agent à la police aux frontières (PAF), auteur d'Omerta dans la police, a été exclue mardi pour 18 mois, dont 12 avec sursis, à la suite d'un conseil de discipline lui reprochant son «manquement au devoir de réserve». Dans son livre paru en octobre 2010, Sihem Souid décrit les «abus de pouvoir» visant certains étrangers et les discriminations – racisme, homophobie – frappant certains policiers. Retrouvez nos entretiens vidéo avec cette fonctionnaire.
Pour identifier la source des fuites dans l'affaire Woerth-Bettencourt, les pouvoirs publics se sont visiblement affranchis de la loi. Matignon, le ministère de l'intérieur, la police et la commission de contrôle des «écoutes» se renvoient la balle. Qui a fauté?
Cet article a été censuré
Par arrêt du 4 juillet 2013 de la cour d’appel de Versailles, nous avons été contraints de retirer de notre site tous les articles citant les enregistrements Bettencourt, sous peine de 10 000 euros par infraction constatée et par jour de retard. Nous avons contesté cette décision devant la cour de cassation.
L'ancien ministre de l'intérieur Daniel Vaillant suit de près la question des «écoutes», au sein de la commission indépendante chargée de les contrôler. Au travers de l'affaire Woerth-Bettencourt, il dénonce la présidentialisation du système de renseignement mise en œuvre par Nicolas Sarkozy.