Ressortie en salle de quatre films de Claude Sautet du début des années 1970, en même temps que se tient à la Cinémathèque française une rétrospective intégrale de son œuvre. Mais qu'est-ce qui énerve toujours chez Sautet, au-delà de l'éloge que vient d'en faire Zemmour ?
Le cinéaste américain est récemment allé à la rencontre d'étudiants en cinéma. Au Café des Images d'Hérouville-Saint-Clair, à l'Université de Caen puis à Nantes, Abel Ferrara a évoqué sa passion pour Pier Paolo Pasolini et est revenu sur Welcome to New York, Dominique Strauss-Kahn et Gérard Depardieu… Il a parlé de « son » acteur, Willem Dafoe, raconté sa conversion au bouddhisme et le trajet d'une œuvre qui, longtemps dominée par les ténèbres, se tourne à présent vers la lumière.
Sortie d'Eau argentée d'Ossama Mohammed et de Wiam Simav Bedirxan, lui, 60 ans, en exil à Paris, et elle, 35 ans, risquant sa vie dans les ruines de Homs. Un film de guerre qui se risque à mixer et monter toutes les images du monde pour leur offrir la liberté des poètes.
S'il faut voir un film en cette période de commémoration de 14-18, c'est celui de Raymond Bernard, cinéaste français parmi les plus fameux des années 1920 et 1930.
Le film de Laurent Bécue-Renard va bien au-delà de la rencontre avec des vétérans américains traumatisés par les guerres. À travers leurs histoires, il suit la colère, d’où elle vient et où elle va, comment elle se transporte du front à la maison. Un magistral documentaire dont Mediapart vous propose un extrait inédit.
Sortie en DVD et en Blu-Ray de P'tit Quinquin, quinze jours après sa diffusion triomphale sur Arte. À cette occasion, et alors que la série est visible depuis peu dans une douzaine de salles de cinéma en France, retour panoramique sur l'œuvre de Bruno Dumont à la lumière de l'évolution du rapport qu'y entretiennent le comique et le mal.
Avec Saint Laurent (en salle mercredi 24 septembre), Bertrand Bonello donne une envergure nouvelle à son cinéma. Loin d'un biopic à la gloire d'un immense couturier, ce film tout en fragments touche à l'essentiel : le devenir.
Retour sur l'œuvre des frères Dardenne, à l'occasion de la sortie en salle de Deux jours, une nuit et de la rétrospective intégrale de leurs films à la Cinémathèque française. Comment filmer ceux qui, bien que privés de travail, ne cessent d'agir et de se battre ?
Adieu au langage signe le retour de Jean-Luc Godard en compétition à Cannes. Le programme est simple : la 3D d'un côté, un chien de l'autre. Le résultat est un film génial. « … mon meilleur », dit Godard dans une lettre adressée à Gilles Jacob et à Thierry Frémaux.
« Maps to the Stars » est sorti mercredi en salle, après avoir été présenté lundi à Cannes. C'est un portrait d'Hollywood. C'est aussi le plus aigu des Cronenberg depuis « History of Violence ». Le plus drôle aussi. Son spectacle de monstres est devenu celui du cinéma lui-même, montré comme un festival cannibale où la jeunesse est à la fois le chasseur et la proie.
Bird People, de Pascale Ferran, et La Fille et le fleuve, d’Aurélia Georges, ont un même programme : aller de l’autre côté, passer au-delà. Belle ambition que de casser les modes de narration pour mieux larguer les amarres. Mais le résultat est malheureusement tout autre.
Quatrième film de la cinéaste autrichienne Jessica Hausner, Amour fou (qui sort ce 4 février en salles) est une comédie romantique sur un sujet qui ne s'y prête guère... un double suicide. Et ce n’est pas souvent qu’un film sait parler de la mort avec autant de sérieux et autant de légèreté.
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Samedi 9 mai, le cinéaste Pierre Salvadori était l'invité de l'espace 315 du Centre Pompidou, dans le cadre de rencontres organisées autour du Stand Up et d'un cycle consacré à la Nouvelle Comédie Américaine.
Le premier plan d’À la folie montre un lit dans le coin d’une chambre. Deux lits perpendiculaires, plutôt, l’avant de l’un contre l’avant de l’autre, qui occupe le bas du cadre. Le blanc cassé de la couette se confond presque avec celui du mur, un rectangle de lumière tombant en outre sur les deux.
Il y a une semaine je postais ici la première partie d'une rencontre, ayant eu lieu le 10 octobre dans le grand Amphi Daure, entre Bertrand Bonello et les étudiants de l'Université de Caen Basse-Normandie.
Le 9 octobre avait lieu la première séance consacrée au biopic, avec la projection du Saint Laurent de Bertrand Bonello à l'Amphi Daure de l'Université de Caen Basse-Normandie. Le lendemain matin, vendredi 10, se tint dans le même grand amphi un échange entre le cinéaste et plusieurs centaines étudiants
Mercredi 22 octobre, la séance du Van Gogh de Maurice Pialat a dû être annulée pour des raisons techniques (satanés codes numériques). Les « Notes sur l'incarnation géniale » annoncées à la fin du précédent billet, et qui devaient comparer Mozart et Van Gogh, Tom Hulce et Jacques Dutronc, sont donc reportées sine die, c'est-à-dire à la date – qui reste à fixer – de reprogrammation du film.