S’il s’inscrit dans une longue histoire de tentatives de censure, parfois réussies, contre le rap, le cas de Médine est inédit : aucune protestation contre un rappeur n’avait auparavant fédéré autant de courants politiques différents.
À quelques semaines de l’élection présidentielle, l’échec de la militarisation du pays est patent. L’incapacité de l’État à exercer sa souveraineté, notamment dans les régions de Ménaka et de Mopti, à la frontière du Niger, laisse en germe des guerres civiles locales, et fait craindre les scénarios du pire.
Moussa Ag Acharatoumane, leader du Mouvement pour le salut de l’Azawad, se défend des accusations portées contre son organisation dans la responsabilité des massacres commis au centre du Mali.
Marion, observatrice pour l’Union européenne des élections de 2006 en République démocratique du Congo, témoigne de pratiques sexuelles prédatrices répandues parmi les observateurs internationaux. Ces derniers travaillent souvent en free lance, enchaînent les missions sur tous les continents. Et le scandale perdure, malgré le renforcement de la vigilance de l’UE ou de l’OSCE.
Un casque bleu burkinabè a été tué samedi, sept autres blessés ainsi que sept soldats français et deux civils maliens dans une attaque « complexe » à la voiture piégée.
Dans un entrelacs de combats dont nul ne trouve l’issue, les Forces armées maliennes sont régulièrement frappées par les djihadistes. Et tout aussi régulièrement accusées d’exactions. Malgré le refrain national, et français, sur une « montée en puissance » qui se fait attendre.
Des attaques ont visé, vendredi 2 mars, l’ambassade de France à Ouagadougou, au Burkina Faso, ainsi que l’état-major des forces armées burkinabè. Cette opération, qualifiée de « terroriste » par les autorités du Burkina Faso, est la troisième à Ouagadougou après celles de janvier 2016 et août 2017.
Depuis le coup d’État de juillet 2016 contre le président Erdogan, plus de 30 écoles accusées d’appartenir au réseau Gülen, réparties dans toute l’Afrique, ont été reprises en main ou fermées à la demande d'Ankara. Un symbole de la volonté turque d’affirmer par tous les moyens sa présence sur le continent.
Le Niger a appelé la Cour pénale internationale à se saisir du scandale des migrants vendus comme des esclaves en Libye. Mais si les condamnations sont unanimes, les « mesures hardies » annoncées par le président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest n’ont pas encore vu le jour.
« La délinquance économique et financière est devenue préoccupante », écrit le Bureau du vérificateur général dans son rapport annuel sur la gestion des finances du pays. Elle touche notamment le commerce de l’or et du pétrole.
La force conjointe regroupant Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad et Mauritanie est attendue pour le mois d'octobre. Cinq ans après le déclenchement des opérations Serval, puis Barkhane, par la France, impuissance militaire et inertie politique se conjuguent.
Malgré une qualité sanitaire catastrophique, le littoral de la capitale du Sénégal continue à attirer. Notamment avec la construction, à partir de janvier 2018, d’une usine de dessalement d’eau de mer sur le site des Mamelles. Ce projet suscite une opposition dispersée, convaincue de son impact néfaste à long terme.