Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Cela fait un mois que des étudiants de Paris 8 sont mobilisés contre la loi sur le travail. La grève a été votée et les cours, suspendus. Pour autant, pas question de laisser un emploi du temps vide. Les jeunes gens organisent, plusieurs fois par semaine, des ateliers-débats alternatifs. Au menu de la séance du jour : réflexions sur le racisme et l'antiracisme, sur le sexisme et la parité.
Le premier ministre a annoncé lundi 11 avril un plan estimé de 400 à 500 millions d'euros par an pour dissiper la colère des jeunes mobilisés contre le projet de loi sur le travail. Ces onze mesures ont été plutôt bien accueillies par certaines organisations de jeunesse, qui continuent néanmoins à réclamer le retrait de la loi El Khomri.
La manifestation nationale de ce samedi sur la loi El Khomri n'a pas été l'avalanche annoncée par les syndicats. Les organisations peinent à élargir le cercle des militants mobilisés depuis un mois. Mais le mouvement prend d'autres formes, plus ou moins dissonantes avec l'objectif initial du retrait de la loi sur le travail, comme la montée en puissance des Nuits debout un peu partout en France. Effet symptôme d'une mobilisation sociale inédite, à tous points de vue.
Nouvelle journée de mobilisation ce mardi 5 avril dans toute la France, alors que la loi sur le travail est examinée en commission à l'Assemblée nationale. À Paris 8, des étudiants sont toujours déterminés à occuper l'université quitte à jouer au chat et à la souris avec les vigiles. Récit d'une nuit d'occupation.
Deux mois après la dénonciation publique des mauvaises conditions d'études des écoliers marseillais, un collectif de professeurs entend maintenir la pression pour obtenir des améliorations dans leur quotidien. Les problèmes vont au-delà de la question des locaux dégradés.
Pour la quatrième semaine consécutive, étudiants et lycéens ont manifesté contre la loi sur le travail à l’appel des organisations de la jeunesse. En bonne place, l’Unef est de toutes les manifestations, en tête de cortège. Son rival, la Fage, se tient à l'écart des défilés.
Bien décidés à empêcher le gouvernement de présenter son projet de loi sur le travail au Parlement, des manifestants ont défilé partout en France pour demander le retrait du texte. Selon les organisateurs, plus d'un million de syndicalistes, étudiants et simples citoyens se sont déplacés. Ils donnent déjà rendez-vous les 5 et 9 avril pour de nouveaux défilés.
Une manifestation était organisée, vendredi 25 mars, pour protester contre des violences policières sur un lycéen de Bergson à Paris. Des parents d'élèves envisagent une action en justice. Des incidents ont éclaté en fin de matinée : les lycéens ont jeté des projectiles sur deux commissariats dans les XIXe et Xe arrondissements.
La troisième journée de mobilisation contre la loi sur le travail a drainé moins de monde que la précédente. Les regards convergent vers le 31 mars, date d'une grande mobilisation annoncée. Une scène de violences policières a par ailleurs été filmée devant un lycée du XIXe arrondissement.
Jeudi 17 mars, à l'issue de la manifestation organisée en protestation contre la loi sur le travail, plusieurs dizaines d’étudiants s’étaient réunis pour une assemblée générale à Tolbiac alors que le site était fermé. En fin d’après-midi, les CRS les ont évacués avec violence, en brutalisant ceux qui étaient aux abords de l'université, d'après plusieurs témoignages.
Entre 2 000 et 4 000 personnes ont défilé à Tours pour protester contre la loi sur le travail. Dans le cortège, de nombreux jeunes s'initient à la politique par le biais de la mobilisation. Mediapart a rencontré Adèle, Tangui, Camille, Bastien… Tous s'inquiètent pour leur avenir. Ils comparent la politique menée par François Hollande à celle de son prédécesseur.
Reportage dans les universités, à Paris et à Tours, sur la façon dont a été préparée cette nouvelle journée d'action.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.