J'ai commencé dans la presse locale, Le Provençal, tâté de l'hebdo à l'Express, suis rentré à Radio France en 1982, Red-Chef à Avignon puis Aix en Provence, Correspondant permanent d'Inter et Info à Marseille, puis Chef du Service politique de France Culture que j'ai quitté en janvier 2014. Longtemps prof de Radio au CFPJ Montpellier et l'Ecole de Journalisme de Marseille. Je suis enfin l'auteur de deux essais politiques et de cinq romans.
Vous pouvez lire ma déclaration d'intérêts ici.
Jacques Généreux, économiste de gauche, proche de Jean-Luc Mélenchon, critique depuis longtemps le discours économique dominant qu’il accuse d’être au service de grands intérêts privés. Dans La Déconnomie (Éd. du Seuil), il dépasse ce constat.
Contrairement à Sarkozy qui s’est accroché, Hollande a renoncé. Il se donne un peu d’air pour finir son mandat.>Le chômage a plombé tout le quinquennat
La victoire écrasante de François Fillon prouve que la droite n’est pas inquiète. En choisissant le candidat le plus dur, doté du programme d’austérité le plus radical depuis la Libération, elle exprime un sentiment de toute-puissance. Pour elle, la gauche n’existe plus.
En quelques heures, le paysage a changé. Le débat de la primaire s’était focalisé sur la personne et les usages de l’ancien président, ainsi que sur l’affrontement droite-droite. Au-delà du second tour, son départ libère le clivage droite-gauche.
Avec la chute de Nicolas Sarkozy, le premier tour de la primaire souligne la permanence et la puissance du rejet suscité depuis longtemps à droite par l’ancien président.
Emmanuel Macron est candidat à la présidence de la République depuis mercredi, mais on le savait depuis longtemps. Un candidat nouveau qui se présente comme inédit, mais dont le profil revient à toutes les présidentielles, depuis plus de cinquante ans…
Euphorie à travers l’Europe, dans les partis d’extrême droite. Pendant que la gauche s’interroge sur elle-même, Donald Trump a été félicité par Marine et Jean-Marie Le Pen. Sa victoire fait écho aux aveuglements des responsables européens.
Sur France Inter ce mercredi matin, Manuel Valls s’est démarqué des errances éditoriales de François Hollande. Il s’est aussi présenté en recours pour « la gauche et la France », comme si la mauvaise passe du président le libérait de ses impasses politiques.
Événement microscopique et renversant : avec le quart de 12 343 voix, Cécile Duflot a fait naufrage au fond d’un dé à coudre. Cet échec à huis clos est pourtant considérable. Il pourrait préfigurer le sort du président sortant et celui de son prédécesseur.
On oppose souvent politique étrangère et politique intérieure. Le report sine die de la visite de Vladimir Poutine à Paris aura pourtant des conséquences purement françaises. Une fois encore, François Hollande s’est ficelé dans son indécision.
À Orange, au second tour d’une élection départementale partielle, le clan Bompard a battu ce dimanche celui de la famille Le Pen. Au premier tour, la droite classique, la gauche et les écologistes avaient été éliminés.
Des affaires, Nicolas Sarkozy en affronte à tour de bras, et réagit toujours en deux temps : il se pose en victime, puis accuse ses accusateurs, présentés comme des menteurs ou des nuls. Avec le livre de Patrick Buisson, la parade sera plus compliquée.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Vient un moment où parler de perspectives revient à camoufler le bilan. Nous y sommes à propos du Covid en France, et en Europe. Depuis deux mois, les services de santé annoncent un emballement de l’épidémie. Depuis deux mois ils se plantent. Rien ne s’emballe à part le nombre de tests, et la France devient folle.
Les César ont rappelé l'immobilisme de notre société patriarcale. Paris, capitale de la France, le confirme tragiquement. Trois hommes, Monsieur Hidalgo, Monsieur Dati, et Monsieur Buzyn, prouvent que le féminisme des années 70 n'a rien fait avancer. OK boomeuses.
Si le monde se paralyse pour une grippe c’est qu’il est devenu impensable qu’un gouvernement s’avance devant son peuple, et lui dise que le problème n’est pas si grave. Impossible de soutenir que quelques personnes mourront, hélas, mais que cette menace ne justifie pas de bloquer la vie de tous.
Depuis six mois la France a vécu à la cadence des samedi jaunes. Le mouvement, très soutenu par la France insoumise, réclamait depuis les premières semaines la démission du Président de la République. Bilan : le Front National est conforté, Emmanuel Macron n’est pas tombé, et Jean-Luc Mélenchon a été « dégagé », avec Laurent Wauquiez.
L’heure de vérité approche pour les gilets jaunes, mais pas seulement. Pour les medias, et pour le monde politique aussi. L’heure des comptes sonnera samedi. Sommes-nous collectivement lucides en anticipant un mouvement puissant comme les bonnets rouges ou les printemps arabe, ou à côté de la plaque en confondant facebook et la réalité ?