Journaliste au pôle politique, je chronique le second quinquennat d'Emmanuel Macron.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le président de la République devrait annoncer, lundi à Marseille (Bouches-du-Rhône), les contours de « Quartiers 2030 », son plan pour les banlieues et les quartiers prioritaires. Sur le terrain, élus et associatifs peinent à y croire, échaudés par six ans de rendez-vous manqués et de revirements du chef de l’État.
L’échec de la tentative d’abrogation a marqué la fin d’une bataille politique sur le passage de la retraite à 64 ans. Le mouvement social n’a certes pas obtenu le retrait de la réforme, mais il a brillé par sa capacité à rassembler face à un pouvoir solitaire. Derrière sa victoire en trompe-l’œil, l’exécutif se trouve plongé dans l’inconnu.
Le président de la République a sèchement critiqué une sortie de sa première ministre sur le lien entre l’extrême droite et le pétainisme. Décidé à incarner seul la sortie de crise, Emmanuel Macron multiplie les chiquenaudes à l’endroit d’Élisabeth Borne, dont les jours à Matignon semblent de nouveau comptés.
Déterminé à faire passer sa loi sur l’immigration, Gérald Darmanin veut durcir son texte pour convaincre la droite d’opposition. Entre son ministre de l’intérieur et sa première ministre, réticente à cette idée, le président de la République doit désormais faire un choix qui dira beaucoup de la suite du quinquennat.
Pour échapper au vote sur la proposition de loi du 8 juin, le pouvoir a imaginé une manœuvre inédite, qui serait portée dans l’hémicycle par la présidente de l’Assemblée nationale. Longtemps réticente à une telle idée, Yaël Braun-Pivet s’y serait résolue mardi matin, lors d’un petit déjeuner à Matignon.
Hyperactif, Emmanuel Macron tente tant bien que mal de tourner la page des retraites. Mais le vote à venir d’une proposition de loi d’abrogation de la réforme est venu contrecarrer les plans du pouvoir, qui cherche tous les moyens pour échapper au désastre annoncé.
La maire de Puteaux est candidate à l’investiture du parti Les Républicains dans les Hauts-de-Seine, en vue des élections sénatoriales de septembre 2023. Dans le département, la candidature d’une élue mise en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » fait tousser.
Menacé par l’extrême droite en raison de sa politique d’accueil des réfugiés, Yannick Morez a fini par démissionner mercredi. Il veut quitter la ville. En cause, notamment : l’inertie de l’exécutif et la responsabilité de Gérald Darmanin. Le ministre était alerté depuis des semaines.
Jean-Charles Larsonneur, député Horizons, a démissionné jeudi de la présidence du groupe d’étude France-Palestine à l’Assemblée nationale. Alors qu’il devait prendre la parole sur la résolution communiste dénonçant un « apartheid » en Israël, le président du groupe Horizons l’a remplacé par une collègue.
Le président de la République a dévoilé, jeudi 4 mai, les contours de sa réforme du lycée professionnel. Un florilège de mesures pro-entreprises, parmi lesquelles la gratification des stages… par l’État. Les organisations syndicales se disent déjà prêtes à se mobiliser.
Une proposition de résolution est soumise jeudi par le PCF à l’Assemblée pour faire reconnaître un « apartheid » en Israël. Sans entrer dans ce débat, des députés du groupe Renaissance estiment que règne dans la majorité une « loi du silence » sur la politique du gouvernement israélien, au mépris de la ligne du Quai d’Orsay.
Le président de la République foule aux pieds les libertés, mais plus la pelouse du Stade de France. Alors que la préfecture puis les stadiers ont tenté d’empêcher les manifestations d’hostilité, il a renoncé samedi soir à saluer les joueurs sur le terrain lors de la finale de la Coupe de France, par crainte des huées et de la colère du public.