Ilyes Ramdani

Journaliste au pôle politique, je chronique le second quinquennat d'Emmanuel Macron.

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

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Tous ses articles

  • Lydia Guirous nommée préfète à l’égalité des chances : Macron promeut la droite dure

    France

    L’ancienne porte-parole de LR vient d’être nommée préfète déléguée en Gironde, chargée de la cohésion sociale, de la lutte contre les discriminations et de l’intégration des étrangers. Deux semaines après les révoltes urbaines, Emmanuel Macron a choisi une figure de la droite la plus dure, qui dépeint les quartiers populaires comme des « zones de non-droit » où l’on vivrait « comme au Maghreb ».

  • À Noisy-le-Sec, un élu en garde à vue pour une story Instagram en faveur des révoltes

    Politique

    Membre de l’exécutif municipal de la commune de Seine-Saint-Denis, Timothée Gauthierot a passé quatre heures en garde à vue, mercredi. Il devrait écoper d’un rappel à la loi pour une story Instagram dans laquelle il dénonçait les violences policières et estimait que « la France mérit[ait] plus d’émeutes ».

  • Macron confie les HLM aux maires et ouvre la porte à l’arbitraire

    Habitat — Analyse

    Après la révolte des quartiers, le chef de l’État a souhaité déléguer aux élus locaux l’attribution des logements sociaux. Un demi-tour sur le chemin de la mixité sociale : depuis des années, de nombreux maires se servent du levier locatif comme d’un instrument de clientélisme et de maintien de l’entre-soi.

  • Pap Ndiaye, les mues d’un ministre en sursis

    Éducation et enseignement supérieur

    Il a été le « coup de com’ » du chef de l’État, son flanc gauche paré de tous les fantasmes, avant de finir sur la liste des éventuels remaniés. Alors que l’année scolaire s’achève, les premiers pas de l’universitaire Pap Ndiaye dans le costume de ministre montrent pourtant le cheminement d’un homme qui s’accommode fort bien du cap libéral fixé par Macron pour l’école.

  • Au nom de la « laïcité » et contre l’avis de Pap Ndiaye, Valérie Pécresse débaptise le lycée Angela-Davis

    Éducation et enseignement supérieur

    Le conseil régional d’Île-de-France a voté, mercredi, pour débaptiser le lycée Angela-Davis, en Seine-Saint-Denis, et le renommer Rosa-Parks, malgré l’avis contraire émis par le ministre de l’éducation nationale.

  • Face à la stratégie incendiaire du pouvoir, l’urgence de réponses politiques

    Élysée et gouvernement — Parti pris

    En traitant la révolte des quartiers populaires sous un angle sécuritaire, le pouvoir prend un risque majeur. Même si les violences nocturnes sont en train de s’éteindre, la marmite va continuer à bouillir tant que les conditions de vie et les perspectives ne seront pas meilleures.

  • À Aubervilliers, des jeunes seuls avec leur colère

    Inégalités

    Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, la révolte d’une partie de la jeunesse n’a trouvé comme réponse que les gaz lacrymogènes. Sur le terrain, les élus locaux désertent et les acteurs associatifs désespèrent. Depuis l’élection d’une maire UDI, en 2020, le lien semble s’être coupé entre les pouvoirs publics locaux et les quartiers populaires.

  • Après la mort de Nahel, le pouvoir pris au piège de son aveuglement

    Élysée et gouvernement — Analyse

    Les nuits de colère dans les quartiers populaires remettent la question des violences policières à l’agenda de l’exécutif. Faute de réponses viables, le gouvernement se contente pour l’instant d’afficher sa compassion et d’exhiber sa fermeté.

  • Macron à Marseille : un bain de foule et des douches froides

    Politique — Reportage

    En déplacement pour trois jours dans la cité phocéenne, le président de la République veut mettre en scène la réussite de son plan « Marseille en grand » pour montrer que son quinquennat n’est pas mort. Sur le terrain, malgré toutes les précautions de son équipe, la colère et les urgences ont rattrapé le chef de l’État.

  • « La politique de la ville a disparu de l’espace public »

    France — Entretien

    Le sociologue Renaud Epstein analyse, à la veille d’un déplacement d’Emmanuel Macron à Marseille, l’affaiblissement de la politique de la ville et de sa place dans le discours politique depuis dix ans. Porter des politiques publiques pour les banlieues n’est plus à la mode, explique en substance ce spécialiste reconnu du sujet.

  • Macron et les quartiers populaires : récit d’un abandon

    Élysée et gouvernement

    Le président de la République devrait annoncer, lundi à Marseille (Bouches-du-Rhône), les contours de « Quartiers 2030 », son plan pour les banlieues et les quartiers prioritaires. Sur le terrain, élus et associatifs peinent à y croire, échaudés par six ans de rendez-vous manqués et de revirements du chef de l’État.

  • Retraites : ces six mois qui ont tout chamboulé

    Retraites

    L’échec de la tentative d’abrogation a marqué la fin d’une bataille politique sur le passage de la retraite à 64 ans. Le mouvement social n’a certes pas obtenu le retrait de la réforme, mais il a brillé par sa capacité à rassembler face à un pouvoir solitaire. Derrière sa victoire en trompe-l’œil, l’exécutif se trouve plongé dans l’inconnu.