L'horizon s'obscurcit pour les Vénézuéliens, qui font face à une inflation étouffante, et dont le pays a été déclaré en « défaut partiel » par deux agences de notation. Les sanctions états-uniennes ferment des portes de sortie et jettent Caracas dans les bras de la Russie et de la Chine.
Le prix Sakharov a été décerné aux adversaires du président Nicolás Maduro. Parmi la liste des vainqueurs de ce prix honorant la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression, se trouvent des figures polémiques de l’opposition. À gauche, les critiques sont vives.
Le gouvernement revendique une large victoire lors des élections régionales. Le scrutin est l'occasion pour le pouvoir de prouver la bonne santé de la « démocratie » vénézuélienne. Mais ses adversaires ne reconnaissent pas les résultats et de nombreuses irrégularités ont émaillé le scrutin. Un scénario qui ouvre le chemin à une nouvelle radicalisation de l'affrontement politique.
Le gouvernement vénézuélien fait des sanctions américaines la preuve irréfutable de la « guerre économique » dont il serait victime. Cette « guerre », si elle ajoute encore plus de détresse au peuple vénézuélien, n'explique pas l'ampleur de la catastrophe. Et les liens pétroliers restent étroits entre les deux pays.
Disparu pendant plus de trois semaines, le général Raúl Isaías Baduel, figure du chavisme et incarcéré depuis 2009, symbolise aujourd'hui la chasse aux sorcières contre les opposants au régime de Nicolás Maduro. Sa famille a finalement pu le rencontrer… dans un célèbre lieu de détention utilisé par les services secrets.
L’élection de l’Assemblée constituante a sonné le glas de l’opposition vénézuélienne : l’Assemblée nationale, où elle était majoritaire, n’est plus qu’une coquille vide. Les manifestations à répétition n’ont pas fait reculer le président. Son dernier espoir réside dans l’élection des gouverneurs en octobre.
Le gouvernement de Nicolás Maduro fait-il face à une « rébellion populaire » ? Touchés de plein fouet par la catastrophe économique, les Vénézuéliens modestes s'impatientent du manque de réponses à la crise. Mais la coalition antichaviste a encore du mal à convaincre les quartiers pauvres, dont la contestation ne suit ni l'agenda, ni les objectifs des partis de l'opposition.
Chavistes « critiques », ils ont soutenu la révolution de Hugo Chavez. Aujourd’hui, ils s’opposent à Nicolas Maduro et à l’élection de l’Assemblée constituante. Face au référendum informel organisé par l'opposition ce 16 juillet, l’ex-défenseure du peuple Gabriela Ramirez explique son choix du « ni ni ».
Date butoir pour les oppositions au président Nicolas Maduro: le 30 juillet, jour de l’élection des députés de l’Assemblée constituante. Si le scrutin a bien lieu, elles auront perdu une manche décisive. Plus l’échéance approche, plus le climat se tend. Et plus la liste des morts s’allonge.
Les manifestations contre le gouvernement vénézuélien se poursuivent, les morts s’accumulent. Le président chaviste dénonce des actions « terroristes ». Le raccourci ne peut décrire l’ensemble des mouvements de contestation, tant ils sont multiformes, avec des acteurs aux stratégies et pensées politiques diverses.
Trois morts. C'est le bilan de la manifestation menée le 19 avril par les adversaires du gouvernement de Nicolás Maduro. L'opposition appelle à de nouvelles mobilisations, malgré les tentatives des autorités chavistes d'asphyxier l'élan des contestations.
Ils quittent le pays, ses pénuries, son inflation, son insécurité par centaines de milliers, voire par millions. Ce ne sont plus seulement les cadres qui s'envolent, mais aussi les plus jeunes, avec moins de moyens, qui traversent les frontières terrestres. Les voisins tentent de faire face à l'urgence.