Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le militant antipublicité Yvan Gradis était poursuivi pour avoir refusé son inscription au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), ordonnée après une condamnation pour le barbouillage d’affiches sur les Champs-Élysées. Le tribunal correctionnel de Paris vient de lui donner raison.
Ce 1er novembre, l'état d'urgence promulgué au lendemain des attaques de novembre 2015 prend fin alors que ses principales mesures sont inscrites dans le droit commun par la nouvelle loi antiterroriste, tout juste signée par Emmanuel Macron et publiée au Journal officiel. La France adopte sa législation la plus sécuritaire de la Ve République et l'une des plus liberticides d'Europe.
Pendant un an, la préfecture a utilisé une disposition de l'état d'urgence pour interdire tout rassemblement dans le centre-ville où a ouvert un bar privé réservé aux « Blancs ». Ces interdictions étaient motivées par des notes des services de renseignement évoquant des risques d'affrontements. Des militants ont saisi le tribunal administratif.
Au mois de juin dernier, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour avoir voulu inscrire un manifestant au fichier national des empreintes génétiques, le FNAEG. Trois mois plus tard, la police continue à exiger des prélèvements et le parquet à poursuivre les récalcitrants. Yvan Gradis, militant antipublicitaire, comparaissait vendredi.
Alors que les députés viennent de terminer l'examen des amendements au projet de loi visant à transposer dans le droit commun les principales mesures de l'état d'urgence, deux experts de l'Onu alertent la France sur les risques de ce texte pour l'État de droit.
L'Assemblée débat du projet de loi antiterroriste visant à introduire dans le droit commun les principales dispositions de l'état d'urgence. Une coalition d'associations de défense des libertés publiques s'est réunie dans les locaux de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) pour tirer la sonnette d'alarme. Une nouvelle fois.
L’organisation commence la publication des « Spy Files Russia », une série de documents détaillant les activités des entreprises russes travaillant dans le domaine de la surveillance.
L’avocat François Sureau publie un recueil de ses trois plaidoiries devant le Conseil constitutionnel ayant débouché à trois censures de textes sécuritaires. Pour Mediapart, il revient sur l’érosion continue des libertés publiques en France, sur la faiblesse des débats parlementaires et sur les dangers portés par la nouvelle loi antiterroriste en cours d’adoption à l’Assemblée.
Les députés se penchent ce mardi sur le projet de loi antiterroriste visant à transposer dans le droit commun les principales mesures d’exception permises par l’état d’urgence. Gérard Collomb a déjà annoncé son intention de revenir à cette occasion sur les quelques assouplissements apportés au texte en première lecture par les sénateurs.
Deux ONG se sont plongées dans les programmes de recherche financés par l'UE afin de développer de nouveaux outils de surveillance, de fichage ou de collaboration policière entre les États membres. La plupart de ces projets sont noyautés par les grandes industries du secteur qui en tirent des dizaines de millions d'euros de bénéfices.
Des documents publiés par WikiLeaks révèlent que l’agence a fourni, en 2009, des ordinateurs et des logiciels de biométrie à certains services de renseignement amis. Ces derniers ignoraient que la CIA avait équipé ses cadeaux d’un outil permettant de récupérer, à leur insu, les données biométriques ainsi collectées.
Elle est l'une des voix qui pèsent pour l'avenir de la directive sur les droits d'auteur à Bruxelles. À 30 ans, l'Allemande Julia Reda est aussi une rescapée : la seule eurodéputée encore issue du parti Pirate. Elle se confie à Mediapart.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.