Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le seul débat télévisé à quatre de la campagne électorale espagnole n’a pas tourné au « Tous contre Rajoy », le leader de la droite. Ce sont surtout les désaccords entre le PSOE et Podemos sur la formation d’un éventuel « gouvernement progressiste » au lendemain des élections législatives du 26 juin qui ont marqué la soirée.
L’Écosse devrait être l’un des réservoirs de voix pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE, le 23 juin. À tel point qu’une victoire du « Brexit » pourrait relancer le débat sur la tenue d’un second référendum sur l'indépendance et menacer la cohésion du Royaume-Uni.
À l’approche des législatives du 26 juin, le mouvement de Pablo Iglesias a changé de stratégie. Exit la « transversalité » ni droite, ni gauche. Il vient de s’allier avec les communistes d’Izquierda Unida, tenants de la « vieille politique ». Ce revirement va-t-il payer dans les urnes ? Décryptage avec deux universitaires.
Comment votent les Britanniques au parlement européen ? De la directive « secret des affaires » aux résolutions sur le libre-échange, Mediapart a passé au peigne fin quatre des votes clés du mandat en cours.
Jean-Claude Juncker a critiqué les « déserteurs » qui voudraient quitter l'Union. Mais les patrons des institutions bruxelloises cherchent surtout à rester à distance de la campagne britannique, de peur de servir le camp du « Brexit ».
Les textes ne sont pas identiques, mais l’ambition est partagée: il s’agit de flexibiliser le marché du travail pour renforcer la compétitivité. À Bruxelles, la contestation s’organise.
Que se passera-t-il si les Britanniques se prononcent pour une sortie de l’UE ? La livre va-t-elle dévisser ? Les emplois seront-ils délocalisés par milliers ? À moins d’un mois du scrutin, les spéculations vont bon train, et les scénarios les plus catastrophistes circulent. Inventaire.
En reportant sa décision sur d’éventuelles sanctions contre l’Espagne et le Portugal, Bruxelles s’est montré plus flexible qu’à l’accoutumée. Juncker ne veut pas faire de vagues, avant le référendum britannique et les élections à Madrid.
Onze États membres de l'UE, presque tous de l'Est, viennent de dire tout le mal qu’ils pensent du projet de réforme du détachement des travailleurs. La commission pourrait revoir sa copie, dans ce dossier décisif pour en finir avec le dumping social en Europe. Paris et ses alliés vont-ils oser aller à la confrontation ?
Des mouvements sociaux à forte expertise ont surgi à travers l’Europe depuis le début de la crise. Plateforme anti-expulsions en Espagne, dispensaires de médecins volontaires en Grèce, collectifs de retraités contre l’austérité au Portugal… Certains ont fini par basculer dans l’arène électorale et bousculer le paysage politique. D’autres, à l’inverse, ont préféré garder leurs distances avec les institutions. Comment expliquer ces stratégies divergentes ? Tentative d’inventaire.
Une quarantaine de villes de toute l’Europe, dont Grenoble, se sont donné rendez-vous à Barcelone, pour durcir leur stratégie contre les négociations commerciales avec Washington. « Les États ne sont pas à la hauteur des défis européens. Nous voulons montrer qu’il existe des alternatives à ce genre de traités », explique à Mediapart le numéro deux de la mairie « indignée » de Barcelone.
L’eurodéputé écologiste Yannick Jadot réagit au durcissement du gouvernement socialiste dans les négociations commerciales avec les États-Unis. « Hollande, Valls et Fekl donnent l’impression de jouer aux altermondialistes, mais la raison pour laquelle ils le font, c’est pour défendre le pire du libéralisme d’aujourd’hui », critique Jadot, qui n’y voit qu’une technique de négociation avec Washington.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.