Manuel Jardinaud a été journaliste au pôle social et au service politique de Mediapart. Il a travaillé auparavant à Liaisons sociales magazine, et a collaboré avec de nombreux autres médias, en tant que journaliste pigiste. Manuel est décédé le 9 mars 2021.
Peu considéré dans la majorité et jusque dans les rangs du gouvernement, le ministre de l’intérieur assume, depuis le début, la répression du mouvement des « gilets jaunes ». Ce faisant, il applique surtout ce que les syndicats policiers lui demandent, et incarne le virage sécuritaire d’Emmanuel Macron.
Le gouvernement est accusé de « trahison » après avoir vidé de sa substance à l'Assemblée la proposition de loi visant à accompagner la sortie des mineurs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) à leurs 18 ans. « C'est dégueulasse », se défend la députée LREM Brigitte Bourguignon.
Le 8 mai, la majorité présidentielle a enfin dévoilé son programme pour les élections européennes. Soixante-dix-neuf propositions où la transition écologique a la part belle, tout en restant bien en deçà des enjeux et souvent en contradiction avec les mesures du gouvernement. Sur la question migratoire, l’aspect sécuritaire domine.
Le 6 mai, la majorité a organisé huit meetings simultanés en France. Les deux principaux, à Caen avec le premier ministre et à Paris avec Daniel Cohn-Bendit, ont peiné à sortir LREM et ses alliés d’une campagne au ralenti, due notamment aux difficultés de leur tête de liste, Nathalie Loiseau.
Toutes les listes de gauche et écologistes défendent l’instauration d’un salaire minimum dans l’Union européenne, pas compétente sur le sujet. La liste LREM propose aussi un Smic, mais avec un montant beaucoup plus faible que dénoncent ses opposants.
Le défilé du 1er Mai a été émaillé de charges des forces de l’ordre contre la tête du cortège intersyndical, pourtant sécurisée et encadrée par les services d’ordre des organisations. Un fait inédit selon les responsables de la manifestation.
La République en marche et ses alliés, dépendant du rythme imposé par Emmanuel Macron, n’ont cessé de repousser la publication de leur programme pour les européennes. Il doit finalement être dévoilé... le 9 mai, moins de trois semaines avant le scrutin. Gênant, pour une formation qui dit avoir fait de l'Europe le cœur de son ADN.
La République en marche a accéléré son calendrier pour conclure des alliances afin de fonder un nouveau groupe qui puisse peser au Parlement européen après les élections du 26 mai. Mais entre absence de partenariats dans les pays les plus influents et incertitudes sur les résultats électoraux de possibles alliés, l’objectif de devenir « pivot » en Europe est loin d’être atteint.
En une semaine, les groupes d’opposition ont réussi à rassembler 248 signatures de parlementaires pour porter une proposition de loi référendaire, visant à annuler la privatisation d’ADP.
Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, l’agriculteur et la viticultrice de la liste Renaissance se sont rendus à Bruxelles. Ils ont confronté leur vision de la politique agricole commune à celle de l’eurodéputé écologiste, et colistier surprise, Pascal Durand.
Souvent chaotiques, le débat entre les 12 têtes de liste française aux élections européennes ont été dominées par les enjeux migratoires, offrant une tribune sur mesure aux candidats de droite et d’extrême droite.
La liste « Renaissance » portée par la majorité présidentielle a tenu, samedi 30 mars, son premier meeting de campagne pour les européennes. À la tribune, les candidats ont préféré affirmer leur engagement européen plutôt que de détailler leur programme concret.