Manuel Jardinaud a été journaliste au pôle social et au service politique de Mediapart. Il a travaillé auparavant à Liaisons sociales magazine, et a collaboré avec de nombreux autres médias, en tant que journaliste pigiste. Manuel est décédé le 9 mars 2021.
Les trois jours qui ont précédé le déclenchement de la grève des cheminots ont été l’occasion pour La République en marche de diffuser un discours bien rodé sur les bienfaits de la réforme. Au risque de lasser par l’absence d’arguments de fond.
Le groupe La République en marche s’apprête à adoucir le projet de loi sur l’asile et l’immigration concocté par le ministre de l’intérieur Gérard Collomb. Juste à la marge. Une frange « humaniste » se dit prête à défendre ses propres amendements.
Le projet de loi réformant l’assurance chômage et la formation est désormais sur la table, à peu près conforme aux arbitrages gouvernementaux dévoilés début mars. Le futur rapporteur du texte à l’Assemblée, le député LREM Aurélien Taché, assume les risques du changement de modèle voulu par Matignon.
En parallèle de l’enquête judiciaire visant Nicolas Sarkozy, les parlementaires ont la possibilité de s’interroger sur la guerre menée en Libye en 2011. Comme leurs prédécesseurs, les députés de la nouvelle majorité font montre d’une grande réserve, voire d’une opposition, à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.
La manifestation du 22 mars 2018 a largement mobilisé les fonctionnaires dans toute la France, et dans une moindre mesure les cheminots à Paris. Un mauvais signal pour le gouvernement, attaqué pour sa conception du service public et ses réformes menées au pas de charge.
Le mouvement contre le projet de réforme de la SNCF et pour la sauvegarde du service public s’annonce suivi. Après l’échec des mobilisations contre les ordonnances travail, les syndicats espèrent leur revanche.
Ce 15 mars, l’ensemble des organisations syndicales, pour une fois soudées, se mobilise contre la hausse de la contribution sociale généralisée pour certains retraités. Un sujet de fronde qui ne faiblit pas depuis son entrée en vigueur au début de l'année, et qui interroge jusque sur les bancs de La République en marche à l'Assemblée nationale.
Le premier ministre a commencé à présenter aux forces politiques son projet de réforme des institutions. Parmi les mesures proposées : la limitation du droit d’amendement. Certains membres de la majorité s’insurgent, tout comme l’opposition. Beaucoup l’envisagent comme une « monnaie d’échange » avec le président du Sénat. « Ça ne tiendra pas », prédit un ministre.
Dans le XIe arrondissement de Paris, plus d’une centaine de militants ont questionné lundi 5 mars trois députés LREM sur la politique de l’exécutif en matière d’asile et d’immigration. Les lignes de fractures sont manifestes face au projet polémique de Gérard Collomb.
Le premier ministre a présenté, ce 26 février, le plan gouvernemental pour le ferroviaire qui reprend les grands axes du rapport Spinetta prônant mise en concurrence des trains, fin de l'entreprise publique et abandon du statut des cheminots. La réforme, qui passera par la voie des ordonnances, doit être adoptée avant l'été alors qu'elle ne faisait pas partie du programme d’Emmanuel Macron.
Alors que le projet de loi sur l'asile et l'immigration, porté par le ministre de l'intérieur, est présenté en conseil des ministres, une frange des députés En Marche! fait entendre sa voix pour faire évoluer le texte, jugé trop répressif. Pour la première fois depuis le début de la législature, un débat interne émerge publiquement.
Parcoursup, installé dans l’illégalité selon ses détracteurs. Les ordonnances modifiant le code du travail, symboles d’un passage en force selon les opposants. Deux réformes, une politique : celle de la fausse concertation qui permet ensuite d'ignorer les débats parlementaires.