Manuel Jardinaud a été journaliste au pôle social et au service politique de Mediapart. Il a travaillé auparavant à Liaisons sociales magazine, et a collaboré avec de nombreux autres médias, en tant que journaliste pigiste. Manuel est décédé le 9 mars 2021.
Le secrétaire général de Force ouvrière multiplie les déclarations pour dire qu'il a obtenu des avancées sur la réforme du code du travail et qu'aucun appel à la mobilisation ne sera lancé avant que les projets d'ordonnances fin août n'aient été analysés. Chez les militants, l’incompréhension monte.
Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, s’est révélé être l’un des architectes de la victoire d’Emmanuel Macron. Il lui a fourni des notes et a activé son réseau. Son influence intellectuelle se fait sentir dans différents projets du gouvernement, sur l'école comme sur le droit du travail.
Pour le député FI du Nord, porte-voix de son groupe à l'Assemblée contre la réforme du code du travail, le projet du gouvernement est d'une dureté sociale absolue. Le jeune élu veut prendre sa part dans la structuration du mouvement, mais estime qu'il faut se garder d'en figer le dynamisme.
À défaut de droit d'inventaire, le député PS Boris Vallaud souhaite mener un diagnostic critique pour refonder sa famille politique. L'ancien conseiller de Montebourg puis Hollande, et camarade de promo de Macron à l'Ena, entame sa mue en s’attaquant à la réforme du code du travail.
La méthode du gouvernement, consulter les partenaires sociaux en même temps qu'il élabore la réforme du code du travail, se fissure. Après avoir été plutôt bienveillantes, à l'exception de la CGT, les syndicats font preuve d'amertume, voire de colère, face à la volonté de dérégulation qui s'affirme.
La discussion sur le projet de loi d’habilitation pour réformer le code du travail par ordonnances a tout de suite donné l’occasion à La France insoumise de s’affirmer comme une opposition travailleuse et pugnace. Une coopération avec les communistes s’est même mise en place pour dépasser les déchirures de la campagne électorale.
Le ministère du travail a dévoilé les pistes de réforme des instances représentatives du personnel. La fusion obligatoire de l’ensemble des entités représentant les salariés braque les syndicats, la gauche et une partie du monde des ressources humaines.
Le projet de loi d'habilitation pour réformer par ordonnances le code du travail comporte des mesures emblématiques, directement inspirées par celles que le Medef a longtemps proposées à la négociation avec les partenaires sociaux. Autrefois écartées, elles sont aujourd'hui repêchées par le gouvernement.
Le débat parlementaire sur la réforme du code du travail a démarré. Devant la commission des affaires sociales, la ministre du travail, les syndicats et les organisations patronales ont déroulé leurs argumentaires. Les députés opposés au projet de loi sont très loin d'être majoritaires.
Le président de la République entend mettre en place une réforme du Parlement qui devra moins légiférer et plus évaluer. Mais sur la réforme du code du travail bientôt en discussion, les mots ne s'accordent pas aux faits.
Alors que le projet de loi d’habilitation à légiférer par ordonnances pour réformer le code du travail a été présenté mercredi en conseil des ministres, Mediapart a rencontré l'anthropologue Agnès Vandevelde-Rougale. L'auteure de La Novlangue managériale décortique les discours de la ministre du travail, Muriel Pénicaud.
Fin 2016, l’État demande aux partenaires sociaux de négocier la mise en œuvre du CDI de chantier à Saint-Nazaire. Une tentative qui fait écho à la volonté du gouvernement d'inclure dans la négociation collective ce type de contrat précaire réservé au bâtiment.