Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais co-présentateur d' «A l'air libre », l'émission quotidienne en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans ses appels à l’unité face au Front national, le candidat d’En Marche! est handicapé par son CV, son image et son projet qui rebute certains à gauche et à droite. Il tente de donner quelques gages à ceux qui n’ont pas voté pour lui. Mais, sur le fond, il garde sa ligne et veut hâter, s’il est élu, une « recomposition » politique après la présidentielle.
Marine Le Pen y est allée au culot. Mercredi, elle s’est invitée à l’usine Whirlpool d’Amiens (Somme), tandis qu’Emmanuel Macron rencontrait les syndicats. Entre les deux candidats, tous les coups sont permis.
Finaliste de la présidentielle, le candidat d’En Marche! est apparu grisé par son résultat dimanche. Au risque de donner le sentiment de ne pas assez se préoccuper de « rassemblement ». Il reprend vraiment sa campagne mercredi, en déplacement dans les Hauts-de-France, région où le FN est arrivé en tête.
Emmanuel Macron est en tête du premier tour. Pour ses soutiens, c’est comme s'il avait déjà gagné la présidentielle. Il appelle au « rassemblement » des « patriotes » le 7 mai face au Front national, premier jalon d'une majorité à construire.
Emmanuel Macron était inconnu des Français il y a trois ans. À 39 ans, il prétend devenir président de la République au terme d’une campagne 2.0, ultra-marketée, dont il est le produit principal. Récit d’une campagne où l’énarque orthodoxe s'est affiché en homme neuf.
Le candidat d’En Marche! a tenu le plus grand meeting de sa campagne ce lundi à Bercy. À six jours de l’élection, il martèle un message simple : au contraire des autres candidats, il incarnerait l’« avenir » du pays.
Emmanuel Macron critique l’attirance de Jean-Luc Mélenchon pour le Venezuela. Mais en 2013, quand il travaillait chez Havas, Ismaël Emelien, son plus proche conseiller, a fait partie de l'équipe qui pilotait la communication de la campagne présidentielle de Nicolas Maduro, l’actuel président et successeur d’Hugo Chavez.
Candidat « progressiste » qui veut tout incarner, la gauche et la droite, la modernité comme l’« esprit français », Emmanuel Macron mobilise dans ses discours et entretiens un panthéon hétéroclite de figures politiques et intellectuelles. À commencer par… le général de Gaulle, sa référence favorite.
Il n'a fallu que quelques heures au parti d'Emmanuel Macron pour demander le retrait de Mohamed Saou, son référent départemental dans le Val-d'Oise. Sur la foi d'un seul post Facebook l'accusant d'être « islamisto-servile ».
Le candidat d'En Marche ! veut valoriser les « talents » en banlieue. Sa personnalité suscite de l'intérêt. Suffisant pour conjurer l'abstention des quartiers ? Pas sûr.
Le fondateur de l’UPR, un parti méconnu mais très actif sur Internet, a réussi à obtenir les 500 parrainages. Son programme tient en trois points : non à l’Union européenne, non à l’euro, non à l’Otan.
Quasi-inconnu de 39 ans, Emmanuel Macron aspire à devenir président de la République, persuadé de sa bonne étoile. Quelle serait sa pratique du pouvoir ? Il théorise une présidence moderne et efficace… mais jongle aussi avec l’imagerie du monarque républicain. Quant à sa majorité, elle reste à trouver.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.