Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Avec ses rebondissements, ses « cliffhangers » et ses récits récurrents, la présidence de Donald Trump s’apparente à un feuilleton total, global, permanent. Trump use et effraie. Mais il tient en haleine ses fans, entretient la confusion et piège les médias américains, scotchés à son agenda.
Le jeune maire de Jackson, dans le Mississippi, s’est lancé un défi insensé : faire de sa ville de 175 000 habitants la plus à gauche « de la planète », sous Trump, dans un État au passé raciste, le plus pauvre des États-Unis, et l’un des plus conservateurs.
À sa frontière avec le Mexique, l’administration Trump commence à séparer les familles. Une façon, dit-elle, de « dissuader » l’immigration illégale. Ses services sont pourtant incapables de suivre correctement les mineurs placés en foyers.
Sa candidature à la présidentielle américaine en 2016 a réveillé la gauche. Depuis, le sénateur socialiste Bernie Sanders est aux avant-postes de l’opposition à Donald Trump. D’ici aux cruciales élections de mi-mandat de novembre, il tente de relancer la dynamique de la campagne en s’appuyant sur les jeunes et les mouvements sociaux.
Robert Malley a négocié pour la Maison Blanche l’accord nucléaire avec l’Iran. Dans un entretien à Mediapart, il regrette « l’unilatéralisme américain » et dénonce le « gâchis » diplomatique. Iran, Palestine : les États-Unis, dit-il, « se sont mis hors jeu ». Il exhorte les Européens à « ne pas se soumettre » à une administration Trump qui tente de redéfinir « seule les règles du jeu international ».
En sortant de l’accord nucléaire iranien, le président Donald Trump a voulu satisfaire sa base. Mais son administration n’a aucun « plan B ». Conduite par Mike Pompeo et John Bolton, elle est condamnée à utiliser la même rhétorique belliciste et les mensonges qui justifièrent les guerres catastrophiques du début des années 2000.
Pour diriger la CIA, Donald Trump a choisi Gina Haspel, 33 ans de maison, impliquée dans les programmes de torture de l'après-11-Septembre. Devant les sénateurs, elle a juré que cette époque était révolue. Sans condamner les agissements d'une institution dont elle a gravi tous les échelons.
Dans le Mississippi, l’État le plus pauvre et le plus malade des États-Unis, le lobbyiste Jameson Taylor bataille contre l’avortement et les plans publics de santé. Au nom des principes conservateurs : le combat de sa vie.
Michael Cohen sait tout de Donald Trump, son client historique. Ses dossiers sont désormais aux mains de la justice. Par le passé, il a déclaré être prêt à « prendre une balle pour le président ». La tentation de sauver sa propre peau risque cependant d'être grande dans les mois qui viennent.
Macron a prononcé un discours salué au Congrès dénonçant l’agenda de Trump, le président américain n’a rien cédé. La visite d’Emmanuel Macron à Washington a viré à une bataille d’égos et de communication. Sans résultat tangible.
Au côté de Donald Trump, chef d’État hors de contrôle de la première puissance mondiale, Macron entend peaufiner une image de rempart démocratique face aux poussées autoritaires.
Un avocat américain, célèbre défenseur de l’égalité des droits et militant de l’écologie urbaine, s’est immolé dans un parc de New York. En laissant une missive politique et désespérée sur l’état du monde et l’emprise des énergies fossiles.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.