Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les résultats des élections de mi-mandat font apparaître une vague puissante contre Trump. Mais le nouveau Congrès n’est pas encore installé que les divergences entre démocrates resurgissent. Notamment sur le « New Deal vert », souhaité par les élus les plus à gauche.
La Californie vit les incendies les plus massifs et les plus meurtriers de son histoire, amplifiés par une urbanisation erratique et le changement climatique. Les autorités, nationales et fédérales, n’ont de toute évidence tiré aucune leçon majeure pour gérer des catastrophes humanitaires d’une telle ampleur. Plus de 1 200 personnes sont portées disparues. Et l’air des villes est irrespirable.
Depuis six ans, François Hollande puis Emmanuel Macron ont repoussé à de nombreuses reprises l’accès à la procréation médicale assistée pour les femmes. La preuve de leur couardise, bien plus que de celle de la société française.
Deux ans après l’élection de Donald Trump, les démocrates gagnent la Chambre des représentants. Mais dans un contexte de mobilisation historique, les républicains conservent le Sénat. Le président américain a réussi à limiter la casse.
Alexandria Ocasio-Cortez et Rashida Tlaib font leur entrée à la Chambre des représentants. Leur point commun : elles sont membres du parti socialiste américain. Dans la foulée de Bernie Sanders, de plus en plus d'Américains revendiquent ce qui fut longtemps un anathème.
Des millions d’Américains ne voteront pas ce 6 novembre pour les traditionnelles élections de mi-mandat : parce qu’ils s’abstiendront, mais aussi parce qu’ils en sont empêchés par un arsenal de lois et de purges électorales qui, en pratique, restreint l’accès des jeunes et des minorités au vote.
En Géorgie, Stacey Abrams pourrait devenir le 6 novembre la première femme noire à gouverner un État américain. Andrew Gillum, lui, pourrait l'emporter en Floride. Ces éventuelles victoires d'Africains-Américains, fruit d'un travail de mobilisation méthodique, pourraient changer le parti démocrate.
Certains adulent Donald Trump, d'autres s'en accommodent. Mais globalement, les républicains américains lui pardonnent tout : le 45e président est la divine surprise qui exauce tous leurs vœux. Le 6 novembre, ils n'oublieront pas d'aller voter.
Outre-Atlantique, les élections locales et parlementaires de mi-mandat ont lieu le mardi 6 novembre. Elles pourraient entraver Donald Trump, sa présidence et son agenda réactionnaire. Ou consacrer pour de bon la mainmise institutionnelle sur la première puissance mondiale d’un parti républicain extrémiste.
Les États-Unis sont-ils devenus une autocratie ? Pas encore, répond Masha Gessen, biographe de Vladimir Poutine et éditorialiste au New Yorker. Alors que les élections de mi-mandat approchent, elle encourage toutefois les Américains à se départir de l’illusion selon laquelle le pire ne peut pas advenir. Et les démocrates à tirer, enfin, les leçons de la défaite cuisante de Hillary Clinton.
Une tuerie antisémite a fait onze morts, samedi, dans une synagogue à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Pourtant, le président américain a tardé à dénoncer le caractère antisémite de cet attentat, en écho à d’autres silences similaires et dans la droite ligne de son refus de condamner les violences racistes des suprémacistes blancs à Charlottesville, en août 2017.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.