Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais co-présentateur d' «A l'air libre », l'émission quotidienne en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Outre-Atlantique, les élections locales et parlementaires de mi-mandat ont lieu le mardi 6 novembre. Elles pourraient entraver Donald Trump, sa présidence et son agenda réactionnaire. Ou consacrer pour de bon la mainmise institutionnelle sur la première puissance mondiale d’un parti républicain extrémiste.
Les États-Unis sont-ils devenus une autocratie ? Pas encore, répond Masha Gessen, biographe de Vladimir Poutine et éditorialiste au New Yorker. Alors que les élections de mi-mandat approchent, elle encourage toutefois les Américains à se départir de l’illusion selon laquelle le pire ne peut pas advenir. Et les démocrates à tirer, enfin, les leçons de la défaite cuisante de Hillary Clinton.
Une tuerie antisémite a fait onze morts, samedi, dans une synagogue à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Pourtant, le président américain a tardé à dénoncer le caractère antisémite de cet attentat, en écho à d’autres silences similaires et dans la droite ligne de son refus de condamner les violences racistes des suprémacistes blancs à Charlottesville, en août 2017.
Samedi 27 octobre, le correspondant de Mediapart se trouvait avec des militants dans un local du parti républicain en Caroline du Nord lorsque la nouvelle de la tuerie antisémite de Pittsburgh est tombée. L’occasion de leur demander s’ils pensent que la rhétorique incendiaire de leur président a quelque chose à voir avec les violences des suprémacistes américains. La réponse est non.
Le mot a longtemps été un anathème. Mais dans la foulée de Bernie Sanders, de plus en plus d’Américains se proclament « socialistes ». Certains gagnent même des élections. Portraits d’activistes et de candidats à gauche toute, qui contestent le capitalisme autant que les discriminations.
Des colis suspects ont été retrouvés dans le courrier de Barack Obama, d’Hillary Clinton, du milliardaire George Soros, d’une parlementaire démocrate et dans les bureaux new-yorkais de la chaîne CNN. L’auteur présumé de ces envois est un fervent supporter du président.
Outre-Atlantique, les élections locales et parlementaires de mi-mandat ont lieu le mardi 6 novembre. Elles pourraient entraver Donald Trump, sa présidence et son agenda réactionnaire. Ou consacrer pour de bon la mainmise institutionnelle sur la première puissance mondiale d’un parti républicain extrémiste.
Antiféministe, homophobe, pro-armes, climato-sceptique, pro-Netanyahou, ultralibéral : le vice-président américain Mike Pence incarne un espoir pour la droite blanche et chrétienne, parfois déboussolée face aux incohérences de Donald Trump. Décryptage de l’idéologie de celui qui se voit comme le nouveau prophète des États-Unis. Une enquête de la « Revue du Crieur », dont le no 11 est en librairie et Relay aujourd’hui.
Au Texas, bastion conservateur de 28 millions d’habitants, le démocrate Beto O’Rourke, 46 ans, espère créer la surprise le 6 novembre en renversant un célèbre sénateur républicain. Des meetings partout, un programme progressiste en phase avec les attentes des « millennials » : sa campagne destinée à élargir la base électorale conteste le logiciel vieillot des démocrates.
Brett Kavanaugh, le juge conservateur accusé d'agression sexuelle par plusieurs femmes, a remporté samedi 6 octobre le vote du sénat et va donc entrer à la Cour suprême. Une partie du pays est révulsée. L'autre a ce qu'elle voulait: un ultra, susceptible de faire basculer la Cour suprême à droite pour des années. À un mois des élections de mi-mandat, la guerre culturelle entre les deux Amériques est totale.
Brett Kavanaugh, candidat de Donald Trump à la Cour suprême, est accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes. L’une d’elles, Christine Blasey Ford, a témoigné avec force jeudi devant le Sénat américain. Les républicains veulent désormais passer au vote, comme si de rien n’était, pressés de faire virer la plus haute juridiction américaine à droite toute.
Des employées de McDonald’s ont manifesté dans dix États américains contre le harcèlement sexuel dans les fast-foods. Une première depuis un siècle. Cette mobilisation, qui s’appuie sur la lutte pour un salaire minimum à quinze dollars de l’heure, rappelle que #MeToo ne se cantonne pas aux stars de cinéma, à la politique et aux médias.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.