Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais co-présentateur d' «A l'air libre », l'émission quotidienne en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Quelques jours à peine après avoir annoncé un désengagement en Syrie, le président américain envisage des frappes de représailles après l’attaque chimique meurtrière à Douma, dans la banlieue de Damas. Des discussions sont en cours avec Paris et Londres.
L’Oklahoma, un État dirigé par la droite dure, a tout misé sur l’extraction pétrolière et sacrifié ses services publics. Pour la première fois depuis près de 30 ans, les profs se rebiffent. Ils sont si mal payés qu’en plus des cours, ils doivent conduire pour Uber ou donner des cours à distance à des enfants chinois. Leur grève est très suivie : ils n’ont plus rien à perdre.
Son nom a été conspué dans les défilés du samedi 24 mars. La NRA, le lobby pro-armes aux États-Unis, refuse tout contrôle, épouse l’agenda d’ultra-droite de Donald Trump et assume jusqu’à la caricature le rôle du méchant de l’histoire. Elle fait des armes à feu un sujet identitaire.
Au-delà des grandes tueries qui sidèrent, les fusillades de masse souvent meurtrières sont quasi quotidiennes aux États-Unis, le pays le plus armé du monde. On en dénombre déjà une cinquantaine depuis le début de l’année. Mediapart dresse l'inventaire glaçant d'un quotidien ultra violent, où la mort par arme à feu rôde à chaque coin de rue.
Hors de contrôle, le président américain s’en prend directement à Robert Mueller, le procureur spécial chargé d’enquêter sur lui et sa campagne présidentielle. Ira-t-il jusqu’à le limoger, au risque d’une crise majeure ?
L’élection partielle de Pennsylvanie dans une terre acquise au Parti républicain paraissait jouée d’avance. Donald Trump y avait gagné haut la main en 2016. Un an et demi plus tard, son candidat est devancé par un démocrate.
Le président des États-Unis se radicalise à vue d'œil. Il remplace son secrétaire d’État, jugé trop tiède, par l’actuel patron de la CIA, un trumpiste convaincu. Et nomme à la tête de la CIA une espionne qui a supervisé des séances de torture dans une prison secrète après le 11-Septembre.
Juste avant la victoire de Donald Trump, son avocat a acheté le silence d’une actrice de films pornographiques. Une affaire pas si légère, qui pourrait tourner au casse-tête légal pour le président des États-Unis.
En annonçant des taxes sur l’acier et l’aluminium importés aux États-Unis, le président américain tente de rejouer la partition de sa campagne, fâche les grandes puissances et se plaît à choquer son parti. Il relance aussi le débat lancinant autour du protectionnisme économique. De la pire des façons. Son conseiller économique a démissionné.
Dans la somptueuse villégiature de Floride où il passe ses week-ends d’hiver, Donald Trump parade, tweete, joue au golf, reçoit des chefs d’État et rentabilise sa présidence. Argent, conflits d’intérêts, alliance avec les puissants d’Amérique : enquête sur un lieu symbolique du populisme milliardaire où le show « Trump 2020 » débute samedi 3 mars.
L’ex-députée Front national et petite-fille de Jean-Marie Le Pen se rend ce jeudi 22 février au grand raout annuel des républicains américains. Ce n’est pas surprenant : avec Trump et les Le Pen, les deux partis ont aujourd’hui la même stratégie de fusion des droites et la même idéologie nativiste.
C’est l’une des bizarreries de l’ère Trump : souvent critiqué pour son usage massif de la surveillance ou ses coups tordus contre la gauche américaine, le FBI est désormais considéré par nombre de ses opposants comme un rempart face à l’arbitraire du président américain.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.