Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pôle Emploi, déjà débordé par l'afflux actuel de chômeurs avant une rentrée qui s'annonce dramatique sur le front de l'emploi, va confier d'ici 2011 le suivi de 320.000 chômeurs aux cabinets privés spécialisés dans le reclassement des chômeurs. Un juteux marché de 100 millions d'euros en 2009, 200 millions les années suivantes. Voire plus : le secrétaire d'Etat à l'emploi, Laurent Wauquiez, n'exclut pas d'en confier jusqu'à 250.000 par an aux opérateurs privés. Ce pourrait même être plus : selon le secrétaire d'Etat à l'emploi. Le suivi par le privé est-il pour autant plus efficace? Le débat n'est toujours pas tranché. Mais le gouvernement, lui, semble avoir trouvé la réponse...
30.000 euros pour JLG (Lot-et-Garonne) et New Fabris (Indre). 50.000 euros chez Molex et chez Continental. Dans plusieurs usines – quasiment une par jour, à la vitesse de la crise –, des salariés réclament des chèques-valises. Des soldes de tout compte à la hauteur du choc subi. Mais aussi la contrepartie ouvrière de l'«économie-casino»: comme leurs patrons, les salariés eux aussi réclament leurs bonus. Analyse.
La crise sociale ne prend pas de vacances. 600.000 emplois devraient être perdus cette année, dont 250.000 dans l'industrie. Sur le front de l'emploi, l'été promet même d'être meurtrier avec les annonces de nouveaux plans sociaux. Tour d'horizon et la carte de la crise sociale de Mediapart, mise à jour.
Les 366 salariés de l'équipementier New Fabris en liquidation judiciaire (Vienne) menacent de faire sauter leur usine le 31 juillet s'ils n'obtiennent pas 30.000 euros d'indemnités de départ. Nouvel épisode de la guerre des nerfs sociale, ce conflit en rappelle d'autres : Continental, Goodyear ou Michelin. Mais que se passera-t-il après, quand les caméras seront parties? A quoi ressemblent les lendemains d'un plan social? Mediapart est revenu en Moselle. En 2001, l'usine Bata fermait ses portes. Plus de 500 salariés avaient été licenciés. Emplois supprimés à la pelle, région très dépendante de l'usine, des familles entières sur les chaînes : comme à Continental ou chez Fabris, la fermeture de Bata fit craindre le pire pour l'avenir. Huit ans après, ces peurs se sont révélées fondées. Certains s'en sont bien sortis mais d'autres ont sombré en silence. Reportage.
Le chef de l'Etat recevait hier les partenaires sociaux à l'Elysée pour un «bilan d'étape» des mesures prises contre la crise. Aucune mesure nouvelle n'a été annoncée. En revanche, il fut encore une fois question du «grand emprunt» qui apparaît de plus en plus comme un moyen de diversion face aux urgences sociales pointées par les syndicats. Une commission d'experts internationaux, une de plus, va être nommée. Plus que jamais, Nicolas Sarkozy dirige la partition du jeu social. Les syndicats se réunissent lundi à l'abri des caméras pour tenter de dépasser leurs divergences. Objectif : rester unis à la rentrée... Analyse.
14% des agents de Pôle emploi ont fait grève, jeudi, contre les conséquences de la fusion entre l'ANPE et l'Unedic et pour réclamer des moyens. Parmi les nouveaux chômeurs qui affluent au guichet, il n'y a pas que les licenciés. Des centaines de milliers d'intérimaires disparaissent en silence: ils sont la première variable d'ajustement de la crise. Le nombre de missions d'intérim s'effondre (graphique). Focus sur ces invisibles de la crise, dont les rangs devraient encore grossir au cours des prochains mois avec l'arrivée de 600.000 jeunes sur le marché du travail à la rentrée.
Que sont-ils devenus? Comment vivent-ils la crise? Mediapart a interrogé les ouvriers, salariés, intérimaires que nous avions croisés il y a six mois au fil de notre route de la crise. Nous avons retrouvé Valéry l'ouvrier des Ardennes en colère (photo), Florence la découpeuse de volailles, Christian l'ouvrier de PSA. Ils racontent leur quotidien de victimes de la crise, la difficulté de retrouver un emploi, les missions d'intérim. Mais aussi l'espoir: Sonia, licenciée de la Camif, est en train de créer son entreprise. Chez Souleiado, à Tarascon (Bouches-du-Rhône), les employés ont retrouvé le sourire après avoir été rachetés. Paroles de témoins ordinaires d'une crise sociale qui continue à sévir, un peu partout en France.
Annick Coupé est porte-parole de l'union Solidaires qui regroupe les syndicats Sud, entre autres. Partisane d'une grève générale reconductible, en désaccord sur la stratégie de la CGT et de la CFDT, elle dit pourquoi elle restera dans l'intersyndicale, même après la journée de manifestations du samedi 13 juin qui s'annonce peu réussie: «Malgré des mobilisations de 24 heures très fortes, gouvernement et patronat n'ont rien cédé sur l'essentiel et ne changent pas de politique.» En même temps, «la plupart des organisations rechignent et ne veulent pas construire un mouvement d'ensemble plus fort». Selon elle, il faut infléchir la stratégie syndicale dans le sens d'un «affrontement global avec le gouvernement». Sinon, les salariés risquent d'être «découragés».
L'Allemagne est notre premier partenaire économique, et l'Union européenne ne pourrait être sans le fameux couple franco-allemand. Mais à part Angela Merkel, Airbus, le football et la bière, à quoi ressemble l'Allemagne? En cette série de 8 articles publiés entre le 28 mai et le 7 juin 2009, Mediapart vous l'a fait découvrir.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.