Mathieu Magnaudeix

Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.

Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.

Fier adhérent, et co-fondateur, de l'Association des journalistes LGBT, et co-réalisateur du documentaire Guet-Apens. Des crimes invisibles (2023, produit par Mediapart). 

Livres:

- Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil 2012), avec Lénaïg Bredoux.

- Macron & Cie, enquête sur le nouveau président de la République (Don Quichotte, 2017, avec la rédaction de Mediapart).

- Génération Ocasio-Cortez, les nouveaux activistes américains (La Découverte, 2020).

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Privé ou public : qui s'occupe le mieux des chômeurs?

    Économie et social — Analyse

    Pôle Emploi, déjà débordé par l'afflux actuel de chômeurs avant une rentrée qui s'annonce dramatique sur le front de l'emploi, va confier d'ici 2011 le suivi de 320.000 chômeurs aux cabinets privés spécialisés dans le reclassement des chômeurs. Un juteux marché de 100 millions d'euros en 2009, 200 millions les années suivantes. Voire plus : le secrétaire d'Etat à l'emploi, Laurent Wauquiez, n'exclut pas d'en confier jusqu'à 250.000 par an aux opérateurs privés. Ce pourrait même être plus : selon le secrétaire d'Etat à l'emploi. Le suivi par le privé est-il pour autant plus efficace? Le débat n'est toujours pas tranché. Mais le gouvernement, lui, semble avoir trouvé la réponse...

  • 30.000, 50.000 euros : le juste prix du licenciement?

    Économie et social — Analyse

    30.000 euros pour JLG (Lot-et-Garonne) et New Fabris (Indre). 50.000 euros chez Molex et chez Continental. Dans plusieurs usines – quasiment une par jour, à la vitesse de la crise –, des salariés réclament des chèques-valises. Des soldes de tout compte à la hauteur du choc subi. Mais aussi la contrepartie ouvrière de l'«économie-casino»: comme leurs patrons, les salariés eux aussi réclament leurs bonus. Analyse.

  • Plans sociaux et chômage: un été social meurtrier

    Économie et social — Note de veille

    La crise sociale ne prend pas de vacances. 600.000 emplois devraient être perdus cette année, dont 250.000 dans l'industrie. Sur le front de l'emploi, l'été promet même d'être meurtrier avec les annonces de nouveaux plans sociaux. Tour d'horizon et la carte de la crise sociale de Mediapart, mise à jour.

  • Bata : huit ans après le plan social, que sont-ils devenus?

    Économie et social — Reportage

    Les 366 salariés de l'équipementier New Fabris en liquidation judiciaire (Vienne) menacent de faire sauter leur usine le 31 juillet s'ils n'obtiennent pas 30.000 euros d'indemnités de départ. Nouvel épisode de la guerre des nerfs sociale, ce conflit en rappelle d'autres : Continental, Goodyear ou Michelin. Mais que se passera-t-il après, quand les caméras seront parties? A quoi ressemblent les lendemains d'un plan social? Mediapart est revenu en Moselle. En 2001, l'usine Bata fermait ses portes. Plus de 500 salariés avaient été licenciés. Emplois supprimés à la pelle, région très dépendante de l'usine, des familles entières sur les chaînes : comme à Continental ou chez Fabris, la fermeture de Bata fit craindre le pire pour l'avenir. Huit ans après, ces peurs se sont révélées fondées. Certains s'en sont bien sortis mais d'autres ont sombré en silence. Reportage.

  • Sarkozy impose le nouvel agenda social

    Économie et social — Analyse

    Le chef de l'Etat recevait hier les partenaires sociaux à l'Elysée pour un «bilan d'étape» des mesures prises contre la crise. Aucune mesure nouvelle n'a été annoncée. En revanche, il fut encore une fois question du «grand emprunt» qui apparaît de plus en plus comme un moyen de diversion face aux urgences sociales pointées par les syndicats. Une commission d'experts internationaux, une de plus, va être nommée. Plus que jamais, Nicolas Sarkozy dirige la partition du jeu social. Les syndicats se réunissent lundi à l'abri des caméras pour tenter de dépasser leurs divergences. Objectif : rester unis à la rentrée... Analyse.

  • Comment la CGT a organisé l'expulsion des sans-papiers

    France — Enquête

    Les sans papiers délogés mercredi de la Bourse du travail par un commando de la CGT, squattent désormais dans la rue. Pour l'instant, aucune solution d'hébergement ne leur a été proposée. Les sans-papiers, des Maliens pour la plupart, occupaient le bâtiment depuis mai 2008. C'est munis de bâtons et de bombes lacrymogènes (photo ©Marc Torl), que les «militants» de la CGT (des membres du service d'ordre du syndicat) ont évacué le bâtiment. Même s'ils contestaient cette occupation, de nombreux partis et associations ont condamné ces méthodes musclées. Comment en est-on arrivé là? La direction de la CGT, qui se targue d'avoir contribué depuis avril 2008 à plus de 2.000 régularisations de sans-papiers, affirme ne pas avoir été mise au courant. «Faux», répondent les responsables de l'opération.

  • Le Medef déballe son linge sale en public avec, cette fois, le 1% logement

    Économie et social — Analyse

    Au Medef, le grand déballage se poursuit. Un an et demi après l'affaire UIMM, c'est le sulfureux dossier du 1% logement qui a resurgi lundi... au tribunal des prud'hommes de Paris. Licencié en juillet 2008, l'ancien directeur général, Jacques Creyssel (photo ©MM), poursuivait Laurence Parisot, la patronne du Medef, estimant son licenciement injustifié. Laurence Parisot voulait une audience publique pour régler ce conflit. Mais lundi, la patronne du Medef n'était pas là. Son avocat était à la peine et la partie adverse pointait les «oublis de Madame Parisot».

  • Intérim, l'autre krach social

    Chômage — Analyse

    14% des agents de Pôle emploi ont fait grève, jeudi, contre les conséquences de la fusion entre l'ANPE et l'Unedic et pour réclamer des moyens. Parmi les nouveaux chômeurs qui affluent au guichet, il n'y a pas que les licenciés. Des centaines de milliers d'intérimaires disparaissent en silence: ils sont la première variable d'ajustement de la crise. Le nombre de missions d'intérim s'effondre (graphique). Focus sur ces invisibles de la crise, dont les rangs devraient encore grossir au cours des prochains mois avec l'arrivée de 600.000 jeunes sur le marché du travail à la rentrée.

  • Journée d'action du 13 juin: un baroud d'honneur?

    France — Analyse

    La cinquième journée de manifestations de ce samedi n'a pas fortement mobilisé. Les 160 cortèges recensés en France ont rassemblé «un peu plus de 150.000 personnes» selon la CGT, alors que le ministère de l'intérieur avance le chiffre de «71.000». A Paris (photo ci-contre © Marion Liautaud), le défilé comptait quelque 20.000 manifestants. Après les succès du 29 janvier et du 19 mars, l'appel des syndicats pour exiger des réponses du gouvernement et du patronat face à la crise est donc décevant. Les européennes ont plombé l'ambiance. L'union sacrée commence à se fendiller et FO – par conviction autant qu'à cause de ses contradictions internes – agite la menace de quitter l'intersyndicale. L'été sera décisif pour la suite du mouvement. Mais plus que jamais, alors même que la crise sociale atteint son paroxysme, c'est le président de la République qui tient l'agenda social.

  • Six mois après, retour sur la route de la crise

    France

    Que sont-ils devenus? Comment vivent-ils la crise? Mediapart a interrogé les ouvriers, salariés, intérimaires que nous avions croisés il y a six mois au fil de notre route de la crise. Nous avons retrouvé Valéry l'ouvrier des Ardennes en colère (photo), Florence la découpeuse de volailles, Christian l'ouvrier de PSA. Ils racontent leur quotidien de victimes de la crise, la difficulté de retrouver un emploi, les missions d'intérim. Mais aussi l'espoir: Sonia, licenciée de la Camif, est en train de créer son entreprise. Chez Souleiado, à Tarascon (Bouches-du-Rhône), les employés ont retrouvé le sourire après avoir été rachetés. Paroles de témoins ordinaires d'une crise sociale qui continue à sévir, un peu partout en France.

  • Annick Coupé (Solidaires) : «Il faut un affrontement global avec ce gouvernement»

    Économie et social — Entretien

    Annick Coupé est porte-parole de l'union Solidaires qui regroupe les syndicats Sud, entre autres. Partisane d'une grève générale reconductible, en désaccord sur la stratégie de la CGT et de la CFDT, elle dit pourquoi elle restera dans l'intersyndicale, même après la journée de manifestations du samedi 13 juin qui s'annonce peu réussie: «Malgré des mobilisations de 24 heures très fortes, gouvernement et patronat n'ont rien cédé sur l'essentiel et ne changent pas de politique.» En même temps, «la plupart des organisations rechignent et ne veulent pas construire un mouvement d'ensemble plus fort». Selon elle, il faut infléchir la stratégie syndicale dans le sens d'un «affrontement global avec le gouvernement». Sinon, les salariés risquent d'être «découragés».

  • Les huit articles de notre série “France-Allemagne: la grande ignorance”

    International — Enquête

    L'Allemagne est notre premier partenaire économique, et l'Union européenne ne pourrait être sans le fameux couple franco-allemand. Mais à part Angela Merkel, Airbus, le football et la bière, à quoi ressemble l'Allemagne? En cette série de 8 articles publiés entre le 28 mai et le 7 juin 2009, Mediapart vous l'a fait découvrir.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathieu Magnaudeix

Journaliste à Mediapart

51 Billets

11 Éditions

  • alairlibre@mediapart.fr, racontez-nous votre quotidien déconfiné

    Billet de blog

    Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!

  • alairlibre@mediapart.fr: racontez-nous votre quotidien sous le coronavirus

    Billet de blog

    Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».

  • López Obrador à Trump: « "America First" est un mensonge »

    Billet de blog

    Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.

  • « Cher ami »

    Billet de blog

    Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».

  • Les censeurs

    Billet de blog

    Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.