Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Vingt-trois suicides de salariés et treize tentatives depuis début2008. Quelque chose ne tourne plus rond à France Télécom.Mediapartpublie cinq documents distribués aux managers entre 2006 et 2008: durant ces deux ans, France Télécom a supprimé 16.000 postes et muté 10.000 personnes. Il est expliqué aux cadres comment annoncer les réorganisations et «accompagner» les collaborateurs dans le «deuil» de leur poste.
Les entreprises profitent-elles de la crise pour licencier? Syndex, cabinet d'expertise, est un des meilleurs connaisseurs du tissu industriel. Selon son directeur, Jean-Paul Raillard, dans deux cas sur cinq, la crise sert d'alibi à une restructuration. Du coup, «le dialogue social se raidit», constate Jean-Paul Raillard, qui n'exclut pas «une nouvelle vague de plans sociaux». Les chiffres révisés de l'emploi confirment ce pessimisme: 113.000 emplois salariés ont été détruits au deuxième trimestre.
Après la publication par Le Monde de la fameuse vidéo, le ministre de l'intérieur a donc tenté de déminer le terrain en évoquant une «vaine et ridicule tentative de polémique». Il a même affirmé que ses propos (« s'il y en a un, ça va ; c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes ») ne faisaient référence à «aucune origine ethnique», mais aux «très nombreux clichés qu'il venait de prendre avec la délégation auvergnate»... Illico, les réactions offusquées se sont multipliées. La défense d'Hortefeux semble ne pas convaincre. En Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en Italie, des élus pris au cœur de polémiques similaires ont finalement dû démissionner.
A l'université d'été du Medef, on tente en toute modestie d'esquisser «les temps nouveaux», un an presque jour pour jour après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers. Jeudi 3 septembre, il était question de la crise, de ses causes et de son issue. A la tribune, trois banquiers, des financiers, deux ministres et Serge Dassault, patron de l'avionneur du même nom et du Figaro, très pessimiste sur la croissance et très remonté contre les 35 heures...
Pour sa rentrée, Nicolas Sarkozy se rend ce jeudi dans l'Orne. Au menu: l'emploi, priorité de ce mois de septembre pour le gouvernement, hausse du chômage oblige. Le chef de l'Etat ne devrait pourtant pas faire d'annonces spectaculaires pour mieux vanter son bilan. Depuis un an, il a en effet annoncé une foule de mesures. Mais qu'a fait vraiment le gouvernement pour protéger les victimes de la crise, chômeurs, précaires, jeunes ou stagiaires? Nicolas Sarkozy a-t-il tenu ses promesses égrenées au fil des discours? Tour d'horizon des effets de manche et bilan des mesures prises.
La rentrée sociale s'annonce compliquée, alors François Chérèque et Bernard Thibault prennent les devants. Jeudi 27 août, le dirigeant de la CFDT a invité celui de la CGT à son université d'été. Objectif: s'afficher unis pour relancer la mobilisation sociale, même s'ils divergent sur les modalités. Les deux premiers syndicats français tiennent bientôt leur congrès. Et rêvent tout haut de réorganiser un paysage syndical très émietté.
En juillet, Pôle Emploi a enregistré 10.700 demandeurs d'emploi supplémentaires. Une «hausse limitée» selon le gouvernement, mais qui annonce des mois beaucoup plus difficiles. La vraie-fausse baisse surprise du mois de juin semble déjà loin: à la rentrée, les chômeurs vont affluer. Ce vendredi, les acteurs de l'emploi tant du privé que du public sont convoqués à Bercy pour une grande réunion de rentrée censée mettre en scène la «mobilisation» gouvernementale contre le chômage.
La marque Polaroïd donnait gratuitement des films aux photographes pour qu'ils fassent la promotion de ses produits. Résultat : une énorme cote d'amour chez les professionnels. Ils évoquent son «grain», sa «matière», ses couleurs si étonnantes et s'inquiètent de sa disparition possible. Pour ce deuxième volet de notre série, cinq photographes nous disent leur relation avec le vieux Polaroïd.
C’est la surprise de la fin juillet: le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de 18 600 en juin, d’après Pôle Emploi. Christine Lagarde (photo) n’a pas manqué d’applaudir cette première baisse du chômage depuis onze mois, «signal encourageant». La Bourse, de son côté, affiche une vigueur étonnante, avec une progression de 13% du CAC 40 en deux semaines. Assiste-t-on à une reprise sur les fronts de l’emploi et de la finance ? Prudence. Les derniers chiffres du chômage, comme les cours boursiers des dernières séances, sont trompeurs. Décryptage.
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.