Il y a vingt ans, Ruy Teixeira et John B. Judis promettaient un avenir radieux au Parti démocrate. Depuis, ils ont revu leur copie et suscité la controverse en appelant à des politiques plus sociales, mais aussi à une modération sur les questions « sociétales ».
Dénoncer le racisme est une chose, mais identifier ses ressorts et empêcher qu’il se traduise électoralement en est une autre. Florian Gulli, enseignant de philosophie, et Sarah Mazouz, sociologue, confrontent leurs analyses, utiles pour penser une émancipation qui « ne laisse personne sur le bord du chemin ».
Fonction essentielle de nos ordinateurs, la mémoire est au centre de plusieurs recherches destinées à en augmenter les performances. Dans cette optique, une discipline relativement récente vise à exploiter une propriété particulière de l’atome : la spintronique.
Sous couvert d’alimenter la réflexion autour de #MeToo, plusieurs ouvrages remettant en cause ce mouvement d’émancipation ont récemment été publiés. Un phénomène qui en dit aussi long sur les auteurs de ces livres que sur le milieu de l’édition, qui choisit de les porter dans le débat public.
L’écrivaine publie « La lumière vacillante », un roman magistral ayant pour cadre les trois dernières décennies traversées par la Géorgie. Elle analyse le nouveau carrefour historique dans lequel se trouve son pays de naissance, à l’occasion des élections législatives du samedi 26 octobre.
Qu’est-ce qui politise un humoriste et fait rire une politique ? Chaque mois, dans l’émission « Blagues Bloc », Guillaume Meurice interrogera plusieurs invités sur leur rapport à l’humour et à la politique au sens large. Itinérante et en public, la première a réuni à Pantin Cécile Duflot, directrice d’Oxfam, Ali Rabeh, maire de Trappes, et les humoristes Vérino et Hélène Vézier.
En quelques mois, les fidèles du nouvel actionnaire de BFMTV, Nicolas de Tavernost en tête, ont multiplié les interventions sur la ligne éditoriale. Au point de susciter l’inquiétude des journalistes. Les intéressés démentent vivement toute intrusion qui serait contraire à leurs prérogatives.
La romancière Amy Michael Homes imagine, dans son nouveau livre, un complot de militants et donateurs républicains pour renverser le gouvernement démocrate tout juste élu. Elle évoque pour Mediapart l’échéance de la prochaine élection américaine.
La réalisatrice Claudia Marschal revient sur une affaire d’agression sexuelle sur mineur au sein de l’Église, dans un village d’Alsace, au début des années 1990. Ce documentaire intense, en salle mercredi, se base sur une matière inédite : la déposition originale faite devant un gendarme.
Dans son livre à paraître, le chercheur revient sur les multiples dimensions du scandale lié au pesticide en Martinique et en Guadeloupe. Cette catastrophe environnementale révèle selon lui la manière destructrice, raciste et patriarcale d’habiter la Terre instaurée par les colonisations.
Notre podcast culturel s’empare de « Miséricorde » d’Alain Guiraudie, de « L’Amour ouf » de Gilles Lellouche et de la dernière Palme d’or du Festival de Cannes, « Anora » de Sean Baker.
À la découverte d’une merveille de guingois : « Le Panopticum », écrit à partir de 1921 par un esprit égaré dans la Russie blanche puis rouge. Et qui devait payer de sa vie un tel dilemme bicolore : Andreï Sobol. Sa traductrice, Fanchon Deligne, le reverdit.
Deux ans après son arrivée au pouvoir, l’extrême droite italienne a lancé une offensive sur plusieurs fronts contre la presse indépendante. Avec pour but d’imposer un récit dominant au pays lui assurant de demeurer au pouvoir.
Si les mécanismes de formation des massifs montagneux sont désormais bien décrits, les scientifiques tentent de comprendre comment les rivières, les glaciers, les précipitations ou encore les méga-éboulements influent sur l’altitude des sommets – jusqu’à les faire disparaître.
Comment aborder les souffrances psychiques dues au racisme dans des dispositifs psychanalytiques qui nient généralement l’existence d’un sujet racisé ? Le psychanalyste Thamy Ayouch propose dans « La Race sur le divan » de réfléchir à la pratique et la théorisation de la psychanalyse.
Celui qui a tourné dans « L’Histoire de Souleymane » alors qu’il était encore sans papiers a été consacré lors de la soirée des Césars, le 28 février. En octobre, il confiait ses difficultés et ses « rêves » à Mediapart. Le film de Boris Lojkine a récolté quatre récompenses.