Lieu incontournable de réflexion sur l’écologie, La Manufacture d’idées, dont Mediapart est partenaire, a choisi cette année d’inviter à « déplacer les imaginaires ». Une première rencontre a porté sur la nécessité de décentrer notre regard sur l’écologie par les territoires ultramarins.
Le politiste Vincent Tiberj conteste l’idée d’une droitisation « par en bas » de la société. Il préfère pointer la responsabilité des élites médiatiques et politiques, sur fond de désaffiliation politique croissante des citoyens. Mais la gauche serait imprudente d’y voir un contre-récit rassurant.
Deux livres de cette rentrée décortiquent les rouages de la suprématie raciale. Ils mettent le concept contesté de « privilège » au cœur de l’analyse des rapports de domination pour pouvoir démontrer les bénéfices que les Blancs tirent de leur couleur, même si tous ne dominent pas socialement.
Le plan d’action présenté par les États généraux de l’information montre l’incapacité des acteurs du secteur à prendre la mesure des changements indispensables pour défendre un journalisme indépendant au service des citoyens. Et cela au moment où la nécessité de contrepouvoirs forts n’a jamais été aussi pressante.
La cour d’appel de Douai a condamné la députée du Nord à payer près de 6 000 euros et a confirmé que le directeur de Mediacités n’avait commis aucune faute civile. En première instance, ce dernier avait déjà été lavé de toute faute pénale.
Les États généraux de l’information rendent publiques jeudi 12 septembre les conclusions de leurs travaux. Mediapart dévoile les quinze propositions retenues par le comité de pilotage. Un ensemble en demi-teinte, loin des promesses initiales.
Comment et pourquoi rendre l’art pillé lors de la colonisation ? C’est le sujet de « Dahomey », le film de Mati Diop qui sort en salles mercredi 11 septembre. La cinéaste est l’invitée d’« À l’air libre », l’émission d’actualité de Mediapart.
Dans « Dahomey », primé à la Berlinale et en salles mercredi 11 septembre, Mati Diop décrit les étapes de la restitution de vingt-six objets pillés par la France en 1892 dans l’actuel Bénin. Elle signe un film de fantômes qui libère le regard porté sur ces œuvres.
Le musée d’ethnographie de Genève met au jour ses errements passés, dans une exposition stimulante consacrée au rôle joué par la ville suisse dans le monde colonial. Et envisage, sur un registre apaisé, la restitution de pans de sa collection.
Perrine Tripier avait livré l’an dernier un premier roman somptueux : « Les Guerres précieuses ». Avec « Conque », l’autrice approfondit une réflexion sur l’emprise du passé, avec une fable vertigineuse sur l’instrumentalisation politique des mythes.
Le philosophe Michel Feher publie « Producteurs et parasites ». Il y décrit la façon dont l’extrême droite propose une version morale et racialisée de la lutte des classes, selon une vision du monde qualifiée de « producériste ». Il éclaire ainsi les difficultés stratégiques de la gauche.
Après plus d’une trentaine d’années de prohibition, la recherche sur les potentialités thérapeutiques des psychédéliques repart. Avec des résultats prometteurs, en particulier dans trois domaines : la dépression, les addictions et l’anxiété liée à la fin de vie.
Le nouveau livre de Thomas Clerc se consacre à l’exploration d’un arrondissement-monde, le XVIIIe arrondissement de Paris. Un guide de la ville, un autoportrait, une collection de saynètes, en même temps qu’une réflexion sur la ville moderne.
Après l’échec de « Garçon », Claude Sautet va revoir sa façon de faire du cinéma. En changeant de scénaristes et en s’intéressant à des acteurs et des actrices plus jeunes, il va épurer son style, être encore plus pointu dans son analyse des rapports humains. Ses trois derniers films sont bouleversants.
La juriste Marie-Anne Cohendet analyse les vices de forme et les mésusages de la Constitution, tandis qu’Emmanuel Macron s’ingénie à les récapituler sous nos yeux. Retour sur une impasse démocratique. Et pistes de réformes possibles ou souhaitables.
Pour la reprise de son émission sur C8, l’animateur de « TPMP » a réagi pour la première fois à la décision de l’Arcom de débrancher la chaîne de la TNT. Il a dénoncé le harcèlement dont il serait victime de la part de l’autorité de régulation, annonçant son intention de saisir la justice.