Les députés de la majorité, qui examinent le projet de loi sur les OGM, ont décidé de créer un délit spécifique de "fauchage" des parcelles de plants OGM. C'est, explique le rapporteur, la contrepartie nécessaire à l'information qui sera désormais faite, avec la publication des listes de parcelles ensemencées. Information publique qui était prévue par le Grenelle de l'environnement. Lire aussi: La FNSEA fait campagne pour les OGM, accuse le PS
Les députés débutent, ce mardi 1er avril, l'examen du projet de loi sur les OGM. Ce texte, issu des conclusions du Grenelle de l'environnement, avait été profondément réécrit par les sénateurs lors de son adoption en février. Les lobbies des semenciers et des producteurs avaient alors trouvé d'efficaces relais chez les parlementaires du palais du Luxembourg. L'exercice promet d'être plus difficile à l'Assemblée.
Jeudi 28 février, le ministre de l'écologie Jean Louis Borloo foulait le sable d'une plage protégée aux côtés du nouveau président du Conservatoire du littoral, Jérôme Bignon. Très attendue, sa désignation a été rendue publique à l'occasion d'une visite à Cavalaire, sur l'un des précieux territoires naturels acquis par le Conservatoire. A côté du ministre et de son nouveau poulain, la vice-présidente Maud Fontenoy et un invité surprise : le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg.
De nouveaux produits de la mer sont entrés dans nos habitudes alimentaires, parmi lesquels les poissons de grands fonds. Mais face aux alertes des organisations environnementales, pêcheurs et distributeurs affirment maîtriser la situation.