La première ministre tout juste nommée a exercé depuis huit ans de nombreuses responsabilités en lien direct avec l’écologie. Mais son bilan est bien maigre : elle a soit exécuté les volontés de l’Élysée, soit directement contribué à des arbitrages problématiques.
Virginie Duvat, coautrice des 5e et 6e rapports du Giec, détaille les impacts prévus du dérèglement climatique aux Antilles et plus largement sur les petites îles. Elle plaide pour une « révolution » dans les « politiques publiques ».
Des centaines de jardins familiaux et partagés ouvrent leurs portes les 14 et 15 mai à l’occasion des 48 heures de l’agriculture urbaine. Dans un livre foisonnant et subtilement politique, la géographe Flaminia Paddeu montre à quel point la culture vivrière en ville est une bataille pour plus de justice.
L’Ukraine regorge de ressources agricoles, minières et gazières. Entre impossibilité de semer, pillages et blocus de la mer Noire, la guerre menée par l’armée russe met à mal l’exploitation des matières premières ukrainiennes et empêche leur exportation.
Si, le soir du second tour, le président de la République a promis de faire de la France « une grande nation écologique », les mesures à contresens de l’urgence climatique n’ont cessé depuis de s’enchaîner. Passage en revue de cette casse anti-écologique à la veille de l’investiture du chef de l’État.
Sortie des énergies fossiles, fin des pesticides, puissance du lobbying au sein des institutions européennes... À l’heure des bouleversements géopolitiques engendrés par l’invasion russe, le vice-président de la Commission européenne à l’action pour le climat, Frans Timmermans, s’explique sur les défis à relever.
De somptueuses carrières, prisées des cataphiles et estimées pour leur qualité artistique et géologique, doivent être en partie comblées par des déchets de BTP. La mairie assure être guidée par le souci de sécuriser le site. Des opposants y voient un feu vert à la valorisation immobilière.
L’urgence climatique est bien visible, et pourtant le sujet a été le grand absent de la campagne présidentielle française. Sur notre plateau : Yamina Saheb, autrice principale au Giec, et Cyril Dion, réalisateur et militant écologiste.
Après une campagne présidentielle en ordre dispersé, gauches et écologistes vont aux législatives rassemblés sous le drapeau de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Cette dynamique inespérée offre la chance d’un changement par la voie parlementaire contre l’absolutisme présidentiel.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, l’Europe se trouve confrontée au même dilemme : imposer un embargo sur tous les approvisionnements énergétiques russes ou temporiser afin de ne pas mettre en danger les économies du continent. Alors que la question divise de plus en plus les États membres, la Commission européenne propose un embargo sur le pétrole russe.
Malgré de vastes mobilisations dans la rue et les récents travaux du Giec, le temps de la présidentielle s’est traduit par l’invisibilisation de la lutte climatique. Mediapart a interrogé activistes, intellectuels et scientifiques autour de la stratégie du mouvement climat pour ce quinquennat à venir.
Alors que s’ouvre un nouveau quinquennat Macron, activistes du climat et décrocheurs de portraits présidentiels racontent l’intense répression qu’ils ont subie depuis cinq ans.
C’est l’un des sujets de pollution les plus sensibles de la métropole lilloise. Depuis 2008, le quartier de Lomme-Marais souffre de nuisances atmosphériques et sonores venues de la fonderie Refinal. Les habitants déplorent l’impuissance, voire l’inaction, de l’État.
Deux jours à peine après la réélection d’Emmanuel Macron, une cinquantaine de collectifs locaux ont appelé mardi 26 avril à des actions de résistance à travers la France. Sur le plateau de Saclay (Essonne), des activistes se sont mobilisés contre un des plus grands chantiers du Grand Paris.
Dans un entretien à Mediapart, le philosophe dit ne pas croire qu’Emmanuel Macron l’ait lu et s’inspire de sa pensée, contrairement à ce que le président a récemment affirmé. L'auteur de « Où atterrir ? » réfléchit désormais à l’avenir possible de la « classe écologique » dont il prédisait l’hégémonie, après que le candidat pour lequel il avait appelé à voter a recueilli moins de 5 % des suffrages.
Discussion sur le niveau de relance du nucléaire, volonté de Marine Le Pen de démanteler les éoliennes, affichage productiviste d’Emmanuel Macron dans tous les domaines... Le débat d’avant second tour a donné à voir une approche fort réductrice des questions écologiques.