Pour toutes celles et ceux qui travaillent la terre, la sécheresse record que nous traversons n’est pas un simple mot. Ce sont des rendements en chute libre, des bêtes assoiffées, le constat que d’année en année, le vivant se détériore. Et avec lui, le sens de leur métier.
Trop petite pour être vue à l’œil nu, la vie du sol est pourtant nécessaire à la vie sur terre. Sans elle, pas de mammifères, pas d’oiseaux… et pas de légumes. Or les techniques de l’agriculture productiviste, en accélérant l’érosion, sont en train de tuer les sols. Une fuite en avant, alerte le biologiste.
Installée dans une vallée au pied du massif du Cantal, la famille De Vreede s’est lancée il y a une vingtaine d’années dans la production de lombricompost. Une démarche iconoclaste dans ces terres d’élevage bovin, qui trouve aujourd’hui de nombreux débouchés.
Les granulés de plastique vierge produits ou importés dans le deuxième port d’Europe, Anvers, en Belgique, se déversent dans l’environnement. Beaucoup terminent leur course dans l’Escaut, puis dans la mer du Nord et l’océan Atlantique. Une récente étude évoque des risques pour la santé humaine.
Deux associations de défense de l’environnement ont saisi l’Office français de la biodiversité pour déposer plainte contre Sedelka, propriétaire d’un ancien foyer de jeunes filles, à propos de violations supposées du code de l’environnement. En janvier, des occupants qui défendaient un projet « écologiste et solidaire » alternatif à la construction de logements de standing avaient été expulsés.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
On dit de lui que c’est le premier en Languedoc à avoir compris ce qui se passait sur les sols usés par la monoculture de vignes. Depuis bientôt 30 ans, Didier Barral expérimente des techniques iconoclastes sur ses terres. À rebours des pratiques dominantes du monde viticole.
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Alors que Gazprom a réduit au minimum ses livraisons de gaz à l’Europe, les pays membres ont adopté un plan pour réduire leur consommation de 15 %. Mais les contours de l’accord sont si flous que l’objectif risque de ne pas être atteint, laissant le continent aux prises avec une crise sans précédent.
Alors que chacun à Washington pensait le plan climat enterré, un accord avec le sénateur Manchin a été trouvé, ouvrant la voie à un plan de 369 milliards de dollars financé par un durcissement de la politique fiscale. Mais les ambitions sociales de la présidence sont abandonnées.
La sécheresse record de cet été 2022 impose de repenser les techniques agricoles. Certains s’y essayent déjà, comme Dorian Pastre, un jeune Tarnais adepte du « maraîchage sur sol vivant ». Une méthode sans labour et sans chimie, qui a le vent en poupe.
Un décret prévoyait d’interdire l’appellation « steak de soja » à partir du 1er octobre. Mais le Conseil d’État a validé mercredi la requête de suspension déposée par l’organisation qui défend les industriels de la filière des protéines végétales.
Le 4 juillet, Christophe Béchu a été nommé ministre de la transition écologique. Depuis 2014, le n° 2 d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, était le maire d’Angers et le président de sa métropole. Mediapart a enquêté sur le bilan écologique de Christophe Béchu, l’élu.
Le gouvernement néerlandais a décidé de réduire le nombre d’animaux d’élevage, une première. Le pays, deuxième exportateur mondial de produits agricoles, pourrait ainsi envoyer un signal fort en Europe. Mais les tenants de l’agriculture intensive ne l’entendent pas de cette oreille.
L’un des plus grands élevages porcins de France, Avel Vor, a franchi une étape décisive vers la régularisation. Mais après sept ans de péripéties judiciaires, l’ONG Splann révèle que les conclusions de l’enquête publique censées guider le choix des autorités sont largement biaisées.
Des étincelles dues à un frein défectueux sur un train de fret sont à l’origine de l’incendie qui a détruit un tiers du massif situé au sud d’Avignon, un phénomène observé localement depuis des décennies. Associations et syndicat forestier dénoncent l’absence d’aménagements pare-feu.