Financé par un oligarque russe, Alexander Mamut, un « hôpital à la française » compte attirer 40 médecins français d’ici à 2025, moyennant salaires élevés, avantages en nature et imposition alléchante.
Le projet d’une giga-piscine à Aubervilliers menace les jardins ouvriers des Vertus, tandis que la maire y voit l’occasion de « faire décoller » sa ville. Opacité comptable et budgétaire, utilité olympique contestable, coût important, pari sur la rentabilité foncière d’une vaste friche urbaine : un drame métropolitain éclate. Et des anti « saccages » par les JO se rassemblent à Paris le 6 février.
Par deux projets d’ordonnances, le ministre de la justice met en danger le régime de garantie des salaires prévu en cas de liquidation judiciaire et protège les mandataires de justice et administrateurs judiciaires, qui profitent pourtant déjà d’avantages exorbitants.
Le parquet de Rouen a ouvert une enquête sur de possibles irrégularités dans l’emploi de collaborateurs du groupe socialiste au département. Un mystérieux corbeau accuse les héritiers de Laurent Fabius, aux commandes du parti, d’avoir instauré un système clanique de répartition des mandats et des postes.
Malgré l’interdiction pour les restaurants d’accueillir des clients, le lycée hôtelier catholique Albert-de-Mun dans le VIIe arrondissement de Paris en sert chaque jour une trentaine en toute discrétion, dont certains invités de marque. Des élèves dénoncent une « concurrence déloyale » et s'estiment « mis en danger ».
« On nous met devant le fait accompli : il n’y a pas de vaccins ! » Conséquence des retards de livraison du laboratoire Pfizer, les Hospices civils de Lyon prévoient de reporter près de deux tiers des rendez-vous programmés en février pour une première injection. Enjeu : disposer de doses suffisantes pour les rappels. Une enquête de notre partenaire Mediacités.
Malgré son revers dans les vaccins, Sanofi a décidé de poursuivre ses restructurations et de tailler à nouveau dans sa recherche. La facture de trente ans d’abandon de toute politique industrielle, de toute politique de recherche est en train de nous être présentée.
Le ministre de l’intérieur brandit à l’envi des chiffres sur les mosquées « radicalisées » qu’il fait fermer. Pour des motifs souvent liés, en réalité, à l’hygiène et la sécurité. Mediapart revient sur trois cas en Seine-Saint-Denis, emblématiques des artifices auxquels il se livre.
Suppression d’un quart des effectifs, souffrance au travail, critiques sur la gestion financière… L’annonce la semaine dernière par Olivier Faure d’un plan social suscite la fronde d’une partie des salariés, qui y voient une stratégie visant à remplacer les anciens par des jeunes, dans un parti cherchant à faire peau neuve.
Cibler la communauté tchétchène, des kebabs halal ou des barbiers musulmans… Dans le cadre des opérations de lutte contre le « séparatisme », certaines préfectures sollicitent les inspecteurs du travail. En interne, on dénonce des demandes « xénophobes » et des atteintes au principe d'indépendance.
Dans le monde entier, de petits escrocs se livrent à un trafic de comptes Instagram grâce aux faiblesses de la fonction « signaler cet utilisateur ». La Commission européenne prévoit d’y remédier, sans grand espoir de changement du côté des victimes.
Tout ce qui avait échoué avant les attentats de janvier 2015 et du 13-Novembre, la lutte antiterroriste française va le réussir en empêchant un attentat d’ampleur courant 2016. Les hommes accusés d’avoir préparé cette attaque sont jugés en février. Récit.
L’entreprise a créé un centre de distribution en République tchèque afin de traiter les commandes de clients allemands. Face à la contestation, elle déplace sa production.
La société YposKesi, l’une des plus prometteuses biotech françaises, créée par l’AFM-Téléthon et par la BPI, va être cédée à un groupe coréen. L’opération illustre le naufrage de l’industrie pharmaceutique française et le double discours du pouvoir.
Le vaccin d’AstraZeneca, moins cher et sans contrainte de conservation, a été autorisé ce 29 janvier en Europe. Mais le laboratoire a annoncé un important retard de livraison. La Commission européenne s’offusque mais la firme est dans les clous : elle a négocié une obligation de moyens et non de résultat.
Par manque d’anticipation, l’assurance-maladie n’a eu qu’un mois et demi pour développer le système informatique de suivi de la campagne de vaccination. Selon nos informations, celui-ci souffre de plusieurs failles : il permet à un médecin d’accéder à tous les dossiers des Français tandis que la procédure de signalement des effets indésirables a été mise en œuvre a minima.