Contrairement à ce qu’il a répété, Alexandre Benalla est bien impliqué dans l’affaire du contrat russe. La société de sécurité Velours, sous-traitante du marché, a elle-même reconnu vendredi auprès de l’AFP que l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron avait joué le rôle d’intermédiaire du temps où il était à l’Élysée.
Alors que le flou demeure sur l’avenir du Brexit, ses défenseurs les plus farouches souhaiteraient une « sortie maîtrisée sans accord », pour des raisons à la fois idéologiques… et pécuniaires. Enquête sur les Brexiters « ultras » et leurs intérêts financiers bien calculés.
C’était en mars 2018. Une vidéo publiée par Mediapart montrait le doyen de la faculté de droit de Montpellier applaudir l’évacuation très musclée d’un amphi par des hommes cagoulés. Une procédure administrative lui interdit désormais d’enseigner pendant cinq ans.
Plus de trois mois après l’annonce par la ministre Agnès Buzyn d’une enquête nationale sur l’affaire dite « des bébés sans bras », rien ou presque n’a été fait. Il n’y a pas de rapport d’étape public, les deux comités de pilotage n’ont pas été constitués, l’agence Santé publique France poursuit sa guerre contre le registre lyonnais Remera.
Le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête pour « corruption » sur le contrat de sécurité signé avec l’oligarque russe Iskander Makhmudov, négocié par Alexandre Benalla du temps où il était à l’Élysée. Mediapart avait révélé l’existence de ce contrat et ses coulisses au mois de décembre.
Mediapart est en mesure d’affirmer qu’un Rafale s’est crashé en Égypte, lors de la visite d’Emmanuel Macron à Abdel Fattah al-Sissi, fin janvier. Cet événement, sur lequel Le Caire et Paris gardent le silence, est d’autant plus embarrassant qu’Égyptiens et Français sont en pleines négociations pour la commande de douze appareils du même type. En perspective : un imbroglio diplomatico-économique.
Le financier franco-suisse Olivier Couriol, déjà cité dans des affaires de corruption impliquant l’avionneur Airbus et les pétroliers Shell et ENI, est accusé par l’opposition vénézuélienne de brader les réserves d’or du pays aux Émirats arabes unis. Washington le menace de sanctions, il se défend.
Le parquet de Paris entretient le mystère sur les « éléments » à l'origine de son enquête visant à identifier les sources de notre journal. La procédure repose en réalité sur des rumeurs transmises par le pouvoir exécutif. Les services du premier ministre ont alerté la justice à la suite de questions d’un journaliste de l’hebdomadaire Valeurs actuelles.
De l’attentat contre le président rwandais Habyarimana aux ventes d’armes illégales en faveur du régime génocidaire, Mediapart et Radio France révèlent des documents inédits, dont une note de la DGSE, sur le génocide contre les Tutsis du Rwanda, qui a fait près d’un million de morts en 1994.
Macron, contrat russe, violences du 1er Mai… Une enquête de plusieurs mois de Mediapart, qui repose sur une dizaine de sources indépendantes et de nombreux documents inédits, dont des extraits sonores, jette une nouvelle lumière sur les dessous de l’affaire Benalla. Révélations.
Lundi 29 janvier, l’ambassade de France à Budapest a remis la Légion d’honneur à une membre du gouvernement Orbán. Une distinction qui intervient alors qu’Emmanuel Macron se pose en adversaire du dirigeant hongrois sur le plan européen.
Le Portugais Paulo Tavares est actuellement impliqué dans une tentative de rachat du Valenciennes Football Club avec l'ancien ministre Éric Besson. Cet intermédiaire s'est notamment distingué par ses combines avec l'AS Monaco pour échapper aux règles de rémunération des agents sportifs.
Alors qu’Alexandre Benalla continue de démentir tout lien avec le contrat de sécurité signé en juin 2018 avec un oligarque russe proche de Poutine, une nouvelle connexion apparaît aujourd’hui avec un troisième personnage de l’affaire : Reynald Chevallier, un agent de sécurité du parti LREM, qui intervient comme « prof de sport à l’Élysée », selon Benalla lui-même.
À l’usine d’ArcelorMittal de Fos-sur-Mer, un rapport de l’inspection du travail fait état de concentrations d’agents cancérigènes jusqu’à 32 fois supérieures au seuil légal autorisé, sans qu’aucune protection soit prévue pour les salariés. Un danger connu depuis juin 2017.
Mediapart révèle les charges qui pèsent sur Benoît Quennedey, le haut fonctionnaire mis en examen pour « trahison » et « intelligence avec une puissance étrangère ». S'il a été en contact régulier avec les services de renseignement nord-coréens, sa défense conteste la version des faits présentée par le contre-espionnage français.
Alors que la Commission nationale du débat public était disposée à assurer l'impartialité et la neutralité du grand débat national, l’Élysée s’y est opposé. Documents et courriels confidentiels à l’appui, Mediapart révèle la lutte menée par Emmanuel Macron pour transformer l’initiative, selon le mot de Chantal Jouanno, en une « campagne de communication ».