Après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine) le 27 juin 2023, les quartiers populaires se sont embrasés, exprimant leurs colères face aux violences policières, aux discriminations racistes et à la relégation entretenues par les pouvoirs politiques et médiatiques. Face aux révolté·es, les violences policières ont fait de nouvelles victimes.
Le procès du policier motocycliste Florian M., 40 ans, auteur du coup de feu qui a tué l’adolescent en 2023 à Nanterre, pourrait se tenir en 2026 devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine.
Le parquet de Nanterre demande que le policier qui a tiré sur Nahel Merzouk soit jugé pour homicide volontaire devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine. Le dernier mot reviendra à la juge d’instruction.
La mission d’information du Sénat sur les violences survenues à l’été 2023, après la mort de Nahel, a rendu ses conclusions. Nombre des propositions du rapporteur LR portent sur la surveillance et le contrôle des réseaux sociaux.
Après quatre mois de détention provisoire, l’auteur présumé du tir mortel qui a coûté la vie au jeune Nahel en juin dernier vient d’être libéré sous contrôle judiciaire. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Nanterre pour exprimer leur soutien à la famille et leur incompréhension.
Faute de réponses pérennes, le pouvoir s’évertue à dépolitiser les révoltes de juin. Prévu le 9 octobre, le conseil interministériel des villes a été reporté. À la place, Élisabeth Borne a convoqué une réunion dont l’ordre du jour n’évoque ni les violences policières ni les discriminations.
Mediapart publie les enregistrements de vidéosurveillance montrant les violences commises par quatre policiers sur Hedi, dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille. Des faits pour lesquels les fonctionnaires, dont certains les nient, ont été mis en examen.
Lors des nuits de révolte, la justice des mineurs a tourné à plein régime, sous pression du gouvernement. Trois mois plus tard, des relaxes ont parfois été prononcées. Et si les statistiques manquent encore sur les condamnations, des avocats critiquent déjà la « disproportion » de la réponse pénale.
Il y a trois mois, des émeutes et révoltes ont éclaté en France après la mort de Nahel, tué par un policier. Un épisode marqué par des violences policières dont Virgil, Abdel et Nathaniel resteront marqués à vie. Ils et elles témoignent dans « À l’air libre ».
Des milliers de personnes ont défilé samedi 23 septembre dans près de 150 villes de France pour manifester contre le racisme systémique et les violences policières. Reportage à Paris.
Mardi 27 juin 2023, Nahel, 17 ans, est tué par des policiers lors d’un contrôle. Les nuits suivantes, le quartier Pablo-Picasso de Nanterre, où il vivait, s’embrase et le mouvement s’étend à toute la France. Après quatre nuits d’une violence sans précédent, le calme revient. Mais personne à Nanterre n’a oublié.
Pour Mediapart, Feurat Alani, reporter et écrivain, raconte l’après Nahel depuis Nanterre, où il a grandi. Une série de quatre reportages qui interrogent la vie d’après au cœur des tours nuages, auprès des « anciens » comme des jeunes de la génération Nahel.
Un policier est actuellement en garde à vue pour des faits de violence sur un homme le 1er juillet. Le parquet de Marseille a ouvert une quatrième enquête pour des violences policières en marge des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel. L’IGPN est saisie. Marsactu a recueilli le témoignage de la victime, Otman, 36 ans.
La préfecture du Val-d’Oise a annoncé l’expulsion d’une famille d’un logement social de Deuil-la-Barre, après la condamnation d’un des enfants pour pillage lors des révoltes urbaines liées à la mort de Nahel. Une décision aux airs de punition collective et qui pourrait constituer un dangereux précédent.
Interpellés pour « destruction par incendie » et des violences contre des policiers après la mort de Nahel, trois jeunes hommes ont passé cinq semaines en détention. Lors du procès, l’absence d’éléments et des vidéos Snapchat ont remis en cause la version policière. Les trois prévenus ont été relaxés.
Mehdi, Abdelkarim, Jalil, Virgil, Nathaniel ont tous perdu un œil. Hedi a la tête fracassée. Aimène est dans le coma. Mohamed est mort. Un mois après le décès de Nahel, Mediapart dresse un premier bilan provisoire d’une vague impressionnante de violences policières.
Abdelkarim, 22 ans, et Mohamed, 27 ans, étaient cousins germains. En deux nuits d’émeutes, l’un a perdu un œil et l’autre est mort. De forts soupçons pèsent sur les LBD utilisés par la police pour « rétablir l’ordre » après le décès de Nahel. D'après les informations de Mediapart et de « Libération », deux enquêtes sont désormais ouvertes.
Avec la bénédiction de Gérald Darmanin, les deux principaux responsables de la police française ont dénoncé le traitement judiciaire de leurs agents. Une atteinte à la séparation des pouvoirs qu’a critiquée du bout des lèvres Emmanuel Macron lundi. Derrière lui, ses soutiens se murent dans un silence gêné.