La réforme du lycée touche aussi les lycées professionnels. Mobilisés depuis plusieurs mois, les enseignants de ces établissements déplorent la baisse du nombre d’heures d’enseignements généraux.
Pour la troisième fois en trois semaines, des enseignants sont descendus dans la rue jeudi pour protester contre le projet de loi sur l’école et la réforme du lycée et du baccalauréat. Le ministre essaie de calmer les esprits mais l’inquiétude grandit chez les parents qui commencent à se mobiliser aux côtés des enseignants.
Le ministre de l’éducation nationale traverse une passe difficile. La contestation contre ses réformes s’amplifie et les principaux syndicats appellent à la mobilisation jeudi. Parents et enseignants font part de leurs inquiétudes face à des mesures déployées à toute vitesse. Las, Blanquer garde le cap et qualifie toutes ces interrogations de « bobards ».
Cinq syndicats de l’éducation appellent à manifester contre les réformes portées par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation nationale. Peu à peu, à travers tout le territoire, naissent des collectifs pour lutter contre le projet de loi pour une école de la confiance votée en première lecture en février. Tous racontent comment ils doivent faire un travail de pédagogie important pour essayer de mobiliser.
Adopté mardi par l’Assemblée nationale, le texte fourre-tout porté par le ministre Jean-Michel Blanquer entérine l'obligation d'instruction à 3 ans, prévoit de confier des missions d’enseignement à certains surveillants volontaires ou de créer des rapprochements entre écoles et collèges. L'opposition de gauche dénonce un texte qui aggrave les inégalités.
Les lycéens de classe de seconde sont en train de décider des enseignements de spécialité qu’ils suivront à partir de la rentrée. À mesure que la réforme se concrétise, les enseignants prennent conscience des implications de celle-ci et doivent composer avec certaines interrogations.
L’examen du projet de loi « pour une école de la confiance », porté par le ministre de l’éducation nationale, a débuté le 11 février. La tonalité conservatrice des débats sur l’uniforme, le drapeau ou la restriction de la liberté d’expression des enseignants est manifeste.
Une première assemblée générale des « stylos rouges » de l’académie de Créteil, ces enseignants en colère réunis dans un groupe sur Facebook, s’est tenue le 9 janvier pour réfléchir et décider de plusieurs actions à mener. Une large partie de la discussion a tourné autour de la question des « gilets jaunes » et de la nécessité de trouver une alternative à la grève.
Depuis presque un mois, des enseignants, de tous les degrés, ont créé un groupe Facebook qui agrège quelque 60 000 participants. Les revendications de ceux qui se sont baptisés les « stylos rouges » portent sur leur pouvoir d’achat et une volonté d’être mieux considérés par leur hiérarchie et le public. Tous disent aimer leur métier mais expliquent ressentir un malaise persistant.
Depuis une semaine, les lycéens se mobilisent dans le sillage du mouvement des « gilets jaunes ». Ils protestent contre la réforme du baccalauréat et du lycée, contre Parcoursup et le Service national universel (SNU). Paroles de lycéens mobilisés.
Les syndicats de personnels de l’Éducation nationale appelaient à la grève lundi pour dénoncer les suppressions de postes dans l’Éducation nationale et leurs conditions d’exercice. Reportage.
C’est l’une des nouveautés de la rentrée : l’évaluation de tous les élèves de plusieurs niveaux est systématisée. Une ou deux fois par an, ils devront répondre à des tests nationaux standardisés. Ce dispositif vise à identifier les faiblesses et lacunes des élèves pour mieux les combattre selon le ministre de l’éducation nationale, mais peine à convaincre syndicats et enseignants.
Le premier ministre Édouard Philippe et le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer comptent réformer le système éducatif en s’inspirant des recommandations formulées par le Comité action publique 2022. Une refonte qui passe notamment par une évolution de la formation des enseignants.
Port de l'uniforme, laïcité et interdiction du téléphone portable : cette semaine, Jean-Michel Blanquer a rouvert des débats populaires. En se positionnant sur ces questions, le ministre de l'éducation nationale affiche son autorité et sa fermeté. Et détourne les regards des points de discorde comme Parcoursup.
Le Conseil supérieur des programmes propose d’« ajuster » et de « clarifier » les programmes en vigueur à l’école élémentaire et au collège, afin de s’aligner sur la politique du gouvernement. Les derniers programmes ont été mis en place par la mandature précédente. Les fondamentaux chers au ministre sont mis en avant, sans surprise.
Les centres d’information et d’orientation sont menacés, selon les syndicats, par un article du projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », examiné cette semaine à l’Assemblée nationale. Cette réforme prévoit le transfert de leurs compétences aux régions. Christine Jarrige, conseillère d’orientation-psychologue en Seine-Saint-Denis et membre du collectif des psychologues du Snes-FSU, revient sur l’inquiétude de ses confrères.
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