Treize personnes, sur les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, sont candidates aux élections régionales. Pour la plupart néophytes en politique, elles se présentent sur des listes écologistes, La France insoumise, ou encore La République en marche. Avec la volonté de ne pas se contenter de la décevante loi « climat ».
Un baron socialiste à la tête de la région depuis un quart de siècle, des écologistes aux ambitions décuplées et une liste d’union LFI-NPA qui entend bousculer le jeu… En Nouvelle-Aquitaine, les gauches avancent divisées, mais craignent toutes une abstention massive.
En Auvergne-Rhône-Alpes, écologistes, socialistes et communistes n’ont pas de mots assez durs contre le président de région. Pour autant, ils ne sont pas parvenus à s’unir dès le premier tour. Faisant campagne sur leurs thèmes de prédilection respectifs, ils tentent de mobiliser des électeurs très éloignés du scrutin.
Du youtubeur qui a enfariné Jean-Luc Mélenchon à Damien Rieu s’en prenant violemment au ministre de la justice, la journée de samedi a été polluée par une nouvelle génération rompue à l’agit-prop.
Venus montrer que « quelque chose d’autre » existe dans une France en voie de « fascisation », les manifestants de ce 12 juin s’interrogeaient aussi sur le manque de débouché politique à gauche.
Giflé par un homme poussant un cri de guerre royaliste, le président de la République a appelé à « relativiser cet incident » ajoutant : « Tout va bien. » Non, tout va mal : ce geste exprime la violence d’extrême droite libérée par le cynisme et l’irresponsabilité du pouvoir macroniste.
Candidat du RN en Bourgogne-Franche-Comté, Julien Odoul connaît une fin de campagne marquée par les scandales. Les rancœurs accumulées contre lui sur le terrain n’y sont pas étrangères.
Mediapart a découvert que Juliette Planche, en position éligible sur la liste d’Andréa Kotarac, a posté pendant des mois des messages antisémites et complotistes, sans que le profil de cette royaliste n’alerte personne, jusque-là, au RN.
Alors que la majorité sortante compte ouvrir les lignes TER à d’autres compagnies que la SNCF, Mediacités a tenté de comprendre ce qu’implique ce bouleversement pour les usagers, les cheminots et les finances publiques. Les transports représentent un quart des dépenses de la collectivité.
Dans « À l’air libre » le député Les Républicains du Pas-de-Calais est sur notre plateau. Il récuse tout glissement de son parti vers l'extrême droite. Également au sommaire : retour sur l'affaire Pécresse, et mobilisation pour le prisonnier politique égyptien Ramy Shaath.
En août 2019, Valérie Pécresse organise le meeting le plus important de l’histoire de son parti, Libres!, à Brive-la-Gaillarde. Derrière la foule de 1 500 personnes se trouvaient des contingents entiers de faux militants rameutés depuis Paris et issus d’associations communautaires, selon notre enquête. Certaines de ces structures sont financées par la région Île-de-France, qu’elle préside.
La conquête d’un exécutif régional permettrait au Rassemblement national de changer de dimension, en attirant notamment à lui des cadres qui lui font aujourd’hui tant défaut. Une marche décisive pour 2022.
Chef de file du Rassemblement national en Normandie, Nicolas Bay a embauché des proches comme collaborateurs politiques du groupe des élus RN à la région. Le contenu de leur travail pose question, tout comme l’utilisation des moyens de la collectivité.
Déboussolés par l’alliance passée entre Renaud Muselier, président LR sortant de la région, et LREM, de nombreux électeurs de droite annoncent qu’ils voteront pour le candidat du RN Thierry Mariani. Localement, les ténors de la droite boudent la campagne des régionales.
À un an de la présidentielle, le chef de l’État profite des régionales et départementales pour achever les partis d’opposition et s’installer seul face à l’extrême droite. Une stratégie périlleuse qui inquiète jusque dans les rangs de sa majorité.
Soupçonné de mauvaise utilisation de l’argent public, mis en examen pour l’utilisation de sa réserve parlementaire, l’ancien parlementaire François Grosdidier n’en est pas moins candidat aux élections régionales. Une nouvelle plainte le visant a pourtant été déposée au début de cette année.