Le mouvement des «indignés» français a fait long feu. Sans que l'on sache très bien si la cause en est la répression policière, violente et rapide à la Défense, la difficile mobilisation à quelques mois des élections, ou la faiblesse des syndicats.
Où en est-on aujourd'hui ?
Le dernier texte sur le site Occupons la Défense est daté du 12 décembre. Il appelle chacun des campeurs à la responsabilité : «Le campement que nous avons créé au milieu de la jungle financière n’est en aucun cas un camp de vacances, c’est un avant-poste révolutionnaire d’un monde plus humain. Ce campement a pour but de fonctionner en marge du système et d’atteindre l’autogestion. Cela implique que chaque personne ici présente se mobilise pour assurer le bon fonctionnement du campement et son avenir. Car nous préparons une révolution. Une lutte contre l’impérialisme financier qui est parfaitement organisé pour exercer son contrôle. A nous de nous organiser pour les combattre, dans la paix et les sourires, mais en gardant en tête que nous sommes ici pour nous battre pour un monde meilleur. Nous pouvons boire, fumer, chanter, nous devons avant tout agir. Il y a toujours quelque chose à faire, que ce soit pour la pérennité du camp ou pour faire passer notre message d’espoir. N’hésitons plus à confronter nos idées, à partager nos connaissances, à demander de l’aide, et, surtout, n’oublions pas que nous sommes dans un mouvement qui se bat activement pour un monde meilleur et que nous avons chacun nos responsabilités de par notre comportement, notre façon de s’exprimer et d’agir.» Le live-stream vidéo répète quant à lui en boucle des images de précédentes manifestations.
Nos articles :
Les «indignés» à La Défense: «Je déclare ouvert le G99%!» (05/11/11)
Les «Indignés» français peinent à amplifier leur mouvement (05/06/11)
Un mouvement qui se nourrit du désastre social des moins de 30 ans (03/06/11)
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