Inculpée pour « corruption » dans l’affaire du « Qatargate », Eva Kaïlí a aussi, lorsqu’elle était vice-présidente du Parlement européen, introduit des lobbyistes auprès d'armateurs grecs, afin qu'ils évitent d’être soumis aux sanctions européennes vis-à-vis de la Russie.
De retour au pouvoir, l’ancien premier ministre a prêté serment mercredi 13 décembre. Son équipe, multipartite, compte un tiers de femmes et sera au défi de rétablir l’État de droit, d’améliorer les relations avec Bruxelles et Kyiv, et les droits des Polonaises.
Le ministre de l’économie argentin a annoncé un plan massif d’ajustement budgétaire pour l’année à venir, accompagné d’une dévaluation du peso de moitié de sa valeur face au dollar. Deux jours après l’investiture de Javier Milei, la stratégie du choc de la nouvelle administration se confirme.
Dans le pays qui abrite le plus grand nombre de Palestiniens en dehors du monde arabe, Natalia a pris fait et cause en leur faveur. Alors qu’elle était peu familière de la question, le collectif auquel elle participe, invitée par une collègue, rythme désormais son quotidien.
La capitale ukrainienne et sa banlieue ont été visées, mercredi 13 décembre à 3 heures du matin, par une attaque de missiles russes, la seconde en une semaine. Chaque nuit, des militaires scrutent le ciel de la ville pour protéger ses deux millions d’habitants. Reportage.
La loi d’amnistie en faveur des indépendantistes divise l’Espagne et suscite des remous jusqu’à Bruxelles. Dans un entretien à Mediapart, le sénateur communiste Hector Sánchez, proche de l’indépendantisme catalan, livre un plaidoyer, depuis la gauche critique, pour ce texte controversé.
Alors que le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, doit s’exprimer mercredi au Parlement de Strasbourg, Mediapart s’est entretenu avec l’écrivain Javier Cercas. L’auteur d’« Indépendance » tempête contre le « séparatisme » catalan et la loi d’amnistie qui divise l’Espagne. Il dénonce un texte de « convenance personnelle » qui n’a « rien à voir avec la réconciliation nationale ».
Après son rendez-vous le 27 novembre avec un agent des services de renseignement, personne n’a revu Ahmad, Syrien installé à Istanbul. Depuis, cinq de ses connaissances ont été arrêtées. Le matin même, il s’était rendu au consulat français pour récupérer le visa que Paris venait de lui accorder.
Professeure d’urbanisme et cofondatrice du Beirut Urban Lab, la chercheuse cartographie le conflit à la frontière entre le Liban et Israël. Et montre ainsi le « déséquilibre profond » entre les attaques visant le territoire libanais et celles ciblant le sol israélien.
Les routiers polonais bloquent depuis un mois plusieurs passages à la frontière ukrainienne, dénonçant la « concurrence déloyale » des chauffeurs ukrainiens. Le mouvement s’est étendu à la Slovaquie et à la Hongrie, pendant qu’en Ukraine le spectre d’une pénurie plane jusqu’au front.
La reconduite du maréchal Sissi pour un troisième mandat ne fait guère de doute, en l’absence de véritable opposition. Le processus électoral, de dimanche à mardi, est resté plus que jamais verrouillé, tout comme la vie politique dans le pays depuis dix ans.
À choisir entre sa liberté d’opinion et sa liberté sexuelle, M. a préféré la première. Non-binaire, âgé d’une trentaine d’années, iel a plié bagage, écrasé par la puissance du soutien allemand à Israël. Regagner sa terre natale a été « le bon choix ».
Investi dimanche 10 décembre, le nouveau président d’extrême droite, largement élu le 19 novembre, a promis un « choc » budgétaire dont il doit encore préciser les contours. Au programme : réduction de l’État à son minimum et privatisations. Sans « alternative ».
L’assistant parlementaire Francesco Giorgi et sa compagne eurodéputée Éva Kaïlí ont joué les intermédiaires entre des sociétés et plusieurs pays pour lesquels ils sont soupçonnés d’avoir mené un lobbying occulte à Bruxelles. Giorgi affirme qu’aucun de ces « business » n’a abouti.
En Italie, le féminicide d’une étudiante de 22 ans par son ancien petit ami provoque une mobilisation sans précédent. Après l’émotion collective, reste une question : comment faire de cette tragédie le début d’un changement culturel et politique profond ?
Il y a deux jours, la photo d’Emmanuel Macron posant avec le maillot du club de foot Boca Juniors dédicacé par le président argentin d’extrême droite Javier Milei, a provoqué l’indignation de la gauche française. L’image a aussi suscité la stupeur en Argentine, où le pouvoir veut faire main basse sur le mythique club de football.