Quatre-vingts ans après Hiroshima et Nagasaki, la lutte contre l’arme nucléaire anime toujours les « hibakusha ». Prix Nobel de la paix 2024, les membres de la Nihon Hidankyo continuent de témoigner. Mais craignent que leurs voix s’éteignent sans que l’abolition n’ait eu lieu.
La dépendance de Cuba aux importations alimentaires est due à une série de facteurs : pénurie d’intrants, de carburants, de main-d’œuvre. Ces difficultés pèsent sur les producteurs qui doivent également vendre une partie de leurs produits à l’État, qui fixe à l’avance les prix.
Le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal ont emboîté le pas à la France : ils ont l’intention de reconnaître un État palestinien. Face aux images terrifiantes de la famine à Gaza, le soutien à Israël s’effrite timidement.
Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires « incendiaires » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev. Une décision qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine.
Dans la capitale ukrainienne, le 31 juillet, une salve de drones et de missiles a fait des dizaines de morts et plus de 150 blessés. Après avoir parlé d’attaque « écœurante », Donald Trump a promis de nouvelles sanctions contre la Russie.
Le président états-unien, qui a brutalement mis fin à l’aide au développement à destination des pays africains, est attiré par les ressources naturelles du continent et explique vouloir se concentrer sur le commerce. Mais sur place, on craint l’impact des droits de douane imposés par Washington.
Donald Trump a annoncé imposer des droits de douane de 50 % au Brésil à partir du 1er août. Une décision politique qui cherche à soumettre le Brésil et à abattre le gouvernement Lula au profit de l’extrême droite.
Même les gouvernements favorables au « deal » négocié entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Donald Trump ne défendent cet accord que du bout des lèvres, car il révèle les dépendances et les divisions européennes.
Une reprise du dialogue entre l’Algérie et le Maroc est-elle possible, comme semble le souhaiter le roi Mohammed VI dans son discours du Trône 2025 ? Pour Jamal Benomar, ex-diplomate à l’ONU, c’est la seule voie possible pour la résolution du conflit au Sahara occidental.
Dix ans après la vague d’espoir suscitée par Barack Obama, Cuba est économiquement asphyxiée. La première administration Trump a pesé sur le tourisme étranger et adopté de nouvelles sanctions à l’égard de La Havane, que Joe Biden n’a pas annulées. L’administration Trump II laisse craindre une intensification des restrictions, même si l’île n’est pas une priorité de la politique étrangère américaine.
Le Royaume-Uni propose de reconnaître un État palestinien en posant des conditions à Israël. Une position en demi-teinte qui n’est pas sans être influencée par la situation politique intérieure.
L’annonce, dimanche 27 juillet, de la reprise très partielle de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza relève de l’opération de communication et non du sauvetage d’une population soumise à la famine. Sur place, aucune amélioration n’est constatée.
Après Paris en juillet 2024, la diplomatie marocaine s’est targuée d’avoir obtenu le soutien de Londres et de Lisbonne sur son plan d’autonomie pour le Sahara occidental. Mais juridiquement, le conflit ne trouve toujours pas d’issue.
Le président des États-Unis a donné « dix jours » à Vladimir Poutine pour signer un cessez-le-feu avec l’Ukraine, sans quoi il frapperait de « sanctions secondaires » les partenaires commerciaux de Moscou – dont la Chine. Un pari risqué, voire contre-productif, jugent les économistes.
La France a salué la décision britannique de se joindre à elle fin septembre pour reconnaître la Palestine. Le bilan de la conférence des Nations unies n’en reste pas moins mitigé : la perspective d’un État palestinien est de nouveau sur la table mais à un horizon lointain.
Elles sont parmi les ONG israéliennes les plus connues et les plus respectées. C'est pourquoi leurs deux rapports publiés lundi 28 juillet qualifiant les actes militaires israéliens de « génocide » sont particulièrement remarqués.