Dans la nuit du 3 au 4 décembre, le président conservateur Yoon Suk-yeol a déclaré la loi martiale à la stupeur générale. Six heures plus tard, il a dû reculer, sous la pression populaire et celle de l’opposition. Une motion de destitution a été déposée au Parlement.
Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, est revenu mercredi 4 décembre au matin sur sa décision de proclamer la loi martiale après un vote du Parlement. Le chef d’État du pays asiatique pourrait finalement être destitué, sa manœuvre antidémocratique se retournant contre lui.
Le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Cham s’est emparé de la deuxième ville syrienne à la faveur des bouleversements géopolitiques et militaires du Proche-Orient. Quelles peuvent être les conséquences de cette percée ? Entretien avec le chercheur d’origine syrienne Salam Kawakibi.
Exposé aux frappes russes en raison de la proximité d’une centrale électrique, le nord de la capitale ukrainienne doit vivre avec cette menace. Une vie en sursis, où des ados dorment dans leur salle de bains et où de jeunes élèves font leurs interros dans des abris antimissiles.
Des frappes israéliennes ont visé lundi 2 décembre des dizaines de cibles du Hezbollah dans le sud du pays, en représailles à une attaque revendiquée pour la première fois depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, « deux projectiles » qui n’ont pas fait de blessés.
Le 28 novembre, Dakar et N’Djamena ont annoncé coup sur coup leur volonté de voir l’armée française plier bagage. Des décisions qui mettent à mal la reconfiguration élaborée à Paris depuis plusieurs mois, et le dispositif militaire hérité de la colonisation.
Malgré une crise du logement intense, les principaux partis de la coalition de droite sortante ont été reconduits lors des législatives anticipées. De son côté, le Sinn Féin, le parti souverainiste de gauche, a réalisé une performance mitigée, fragilisé par des scandales à répétition.
En dissimulant l’étroitesse de ses liens avec le gouvernement des États-Unis, le plus grand consortium de journalistes d’investigation du monde, l’OCCRP, fait le jeu des pires dictateurs de la planète, comme Vladimir Poutine, qui veut voir derrière chaque journaliste dérangeant un agent de l’étranger.
Après avoir lancé une enquête sur l’OCCRP et nous avoir invité à rejoindre le projet, la télévision publique allemande NDR a finalement décidé de ne pas diffuser le sujet, à la suite de pressions exercées par l’ONG sur la direction de la chaîne.
L’OCCRP, le plus important réseau de médias d’investigation au monde, a dissimulé l’ampleur de ses liens avec le gouvernement américain, qui fournit la moitié de son budget, bénéficie d’un droit de veto sur ses dirigeants et finance des enquêtes sur la Russie ou le Venezuela.
À sept semaines de la fin de son mandat, le président sortant a accordé sa grâce à son fils. Si Hunter Biden échappera à la prison, son père a rompu sa promesse de ne pas privilégier sa famille, lui qui avait affirmé que personne n’est au-dessus des lois.
Les sociaux-démocrates proeuropéens recueillent 22,4 % des voix, devançant les autres formations. Mais l’ensemble des forces d’extrême droite combinées se situe à plus de 31 %, soit le triple du précédent scrutin de 2020.
Dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine, l’armée ukrainienne continue de devoir reculer pas à pas. Une dizaine de soldats issus de plusieurs unités stationnées sur place racontent les combats, reconnaissent leurs difficultés et décrivent comment la guerre a changé.
À la surprise générale, une coalition de groupes rebelles a lancé une offensive foudroyante contre le régime de Bachar al-Assad baptisée « En finir avec l’oppression », qui lui a permis de s’emparer de la seconde ville syrienne. Les lignes de défense des forces loyalistes craquent les unes après les autres.
Le premier président srilankais de gauche a accepté les conditions du programme du FMI négocié par les gouvernements précédents. Malgré une large majorité parlementaire, il a renoncé à tout bras de fer avec les créanciers.
De la Hongrie à la Roumanie, en passant par la Slovaquie, des politiciens estampillés « prorusses » par leurs adversaires remportent de grands succès électoraux avec une rhétorique pacifiste à propos de l’Ukraine. Dans les discours, un clivage géopolitique Est-Ouest supplante les questions sociales.