La Bourse de Shanghai en 2015 ressemble-t-elle à celle de Tokyo en 1990 ou plutôt de New York en 1987 ? Explosion de la « bulle chinoise », comme le croient certains « sino-pessimistes », ou « soldes d'été » permettant de bonnes affaires ? Analyse.
L'hostilité d'Israël, des conservateurs iraniens, des républicains américains et des monarchies du Golfe depuis la signature d'un accord-cadre le 2 avril n'a pas suffi : un accord final a été signé mardi 14 juillet à Vienne. Le premier ministre israélien parle d'une « erreur grave aux conséquences historiques ».
L'intransigeance dogmatique et la brutalité inédite de l'Allemagne envers le gouvernement grec marquent une rupture historique dans le projet européen. Fort de son statut de première puissance économique de la zone euro, l'Allemagne revendique désormais d'en fixer les règles du jeu.
Le président français répète depuis son élection qu’il est opposé à un « Grexit ». Non pas en raison des risques économiques – « Les marchés ont banalisé la question grecque », explique à Mediapart Michel Sapin – mais pour ne pas être un des fossoyeurs du projet européen et pour des raisons géopolitiques.
Tout a changé depuis le référendum grec, ou rien : rendez-vous dimanche prochain, comme si de rien n’était. Depuis dix ans, l'Union européenne, qui se réclame des réalités, ne cesse de s'en protéger.
Au nom de la lutte contre la corruption, le président chinois écarte ses rivaux en même temps qu’il muselle la contestation au sein de la société civile et qu’il cède au culte de la personnalité. Une série de procès et d'arrestations spectaculaires rythme cette reprise en mains sur fond d'orthodoxie idéologique.
La banque centrale n’a laissé aucune chance au gouvernement de Syriza après la victoire du non. Lundi, elle a adopté une mesure étouffant un peu plus le système bancaire grec, déjà totalement asphyxié. L’Europe a engagé l’expulsion de la Grèce hors de la zone euro.
La zone euro est ce monde merveilleux où celui qui remporte un scrutin démissionne (l'ancien ministre grec Varoufakis), tandis que celui qui est battu (Jean-Claude Juncker) reste au cœur de la négociation. En résumé : si Tsipras multiplie les coups, et fait de la politique, rien – jusqu'à présent – ne bouge au sein de la commission.
La reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle vit un parcours législatif mouvementé. Le mot fourre-tout a fini par masquer les vrais enjeux de la souffrance mentale au travail.