Le miracle ne s’est pas produit : après deux semaines de négociations à Bonn et à six mois de la conférence COP 21 qui se tiendra à Paris, il n’y a toujours pas de texte d’accord valable sur la table mondiale des négociations. Les discussions se poursuivent mais vont changer de cadre politique.
Le Communist Party of India (Marxist), autrefois si puissant, ne compte plus que neuf députés à Delhi et ne dirige plus qu'un seul Etat du pays, le Tripura. Il vient de choisir pour nouveau leader Sitaram Yechury, un apparatchik qui rêve de reconquérir, sans trop y croire, les fiefs du Bengale-Occidental et du Kerala.
Fort de ses moyens militaires et financiers, le califat d’Abou Bakr al-Baghdadi exploite les hésitations et les contradictions de la coalition internationale antiterroriste pour imposer son « ordre islamique » et affirmer sa puissance militaire. Au point de menacer Damas ?
Les socialistes ressortent de leur congrès comme avant d’y entrer. Dans le flou idéologique faute de l’avoir éclairci, et dans la désunion, entre ceux qui soutiennent sans faille le gouvernement, et ceux qui constatent sa faillite. Seul cap affirmé, la République plutôt que le socialisme.
Au congrès du PS, le premier ministre a donné tous les gages pour satisfaire un parti très affaibli après trois ans d'exercice du pouvoir. Mais il n'a rien dit de sa feuille de route pour les deux ans à venir. François Hollande continue d'attendre son heure.
L’affaire de la FIFA fait aujourd’hui grand bruit. Mais il y a eu avant elle l’énorme amende infligée à BNP Paribas, le cas Alstom ou encore l’affaire HSBC… À chaque fois, la justice américaine a trouvé de bonnes raisons de poursuivre de grands groupes étrangers, entreprise ou association. Qu’est-ce qui, dans le droit et les pratiques américaines, permet aux États-Unis de prendre les devants ?
Le PS a consacré la première journée de son congrès de Poitiers à l'Europe. Un débat poussif, où les mouvements alternatifs d'Europe du Sud ont à peine été évoqués. En revanche, les dirigeants socialistes ont dîné autour de Manuel Valls en présence de l'ancien premier ministre grec Georges Papandréou.
La loi contestée que le gouvernement a fait voter en février en utilisant le 49-3 revient à l’Assemblée. Ses dispositions les plus critiquées, à commencer par le travail du dimanche, pourraient animer les débats du congrès socialiste, ce week-end à Poitiers. Macron, lui, ne sera pas là : il n'a pas sa carte du PS.
La double relaxe en faveur de l’ancien ministre de Sarkozy agit à la manière du stylo effaceur de mémoire du film Men in black : rien de l'extravagant conflit d'intérêts dans lequel il s'était retrouvé pendant l'affaire Bettencourt n'aurait donc existé. La justice ne sanctionne pas. L'administration, les électeurs et la classe politique non plus. Un abîme démocratique est devant nous.
La loi sur le dialogue social vient d’être adoptée solennellement à l’assemblée nationale. Le texte repassera à partir du 22 juin au Sénat, pour une adoption définitive cet été. Quels sont les principaux changements ? Qu’est-ce qui continue de faire polémique ? Mediapart fait le point.