Les textes seront définitivement déposés dimanche en milieu de journée avec l'ensemble de leurs signatures, puis soumis au vote des militants le 21 mai prochain.
La maire de Lille, très critique sur le quinquennat de François Hollande, renonce à porter une motion au congrès du PS ou à s'allier avec les frondeurs. Elle rejoint la motion majoritaire soutenue par François Hollande et Manuel Valls. Et s'anesthésie politiquement.
Ouvert depuis un siècle, le dialogue tantôt cordial – comme cette semaine lors de la visite d'État d'Erdogan à Téhéran – tantôt tendu entre les deux pays est l’un des rares facteurs d’apaisement dans la région, et pourrait offrir une solution politique de sortie de crise au conflit yéménite.
Dix jours après sa cinglante défaite aux départementales, le gouvernement a présenté mercredi de nouvelles mesures pour relancer l’investissement. Un plan essentiellement destiné à apaiser une partie du PS, à l’approche de son congrès, mais qui n’infléchit qu’à la marge la politique menée depuis trois ans. Le président de la République, obsédé par sa réélection en 2017, reste convaincu du bien-fondé de sa politique.
En fixant les règles de la primaire de 2016, l'UMP vient d'opérer une rupture historique. Tout chef de parti et ancien président qu’il est, Nicolas Sarkozy est redevenu un ambitieux comme un autre. Bonaparte a déserté la rue de Vaugirard.
L’effet d’annonce a fonctionné. En laissant le Medef faire monter les enchères pendant des mois sur la modernisation du dialogue social, le gouvernement peut aujourd'hui présenter un projet de loi ayant les atours du consensus. Le texte devrait être examiné fin mai à l’Assemblée nationale, pour un vote en juin ou juillet.
Fraîchement arrivé au pouvoir, le gouvernement Syriza a multiplié les gestes à l'égard de Moscou, se prononçant en particulier contre de nouvelles sanctions européennes visant la Russie. Le premier ministre Alexis Tsipras s'y rend mercredi et jeudi pour sa première visite hors Union européenne. Avec Vladimir Poutine, le premier ministre grec partage des intérêts économiques sur plusieurs dossiers et pourrait obtenir une baisse du prix du gaz russe importé.
Le président de la République tunisienne, Béji Caïd Essebsi, est à Paris pour rencontrer François Hollande, lors d’une visite d’État de deux jours. La question de la dette tunisienne est de nouveau à l'ordre du jour, mais l’issue du sommet s’annonce une nouvelle fois décevante.
L’action du gouvernement se donne à lire, non plus comme la rencontre raisonnée d’une délibération collective, mais comme une forme de pensée magique, tout entière vouée à convoquer par incantations l’unité de la gauche, l’inversion de la courbe du chômage, le retour de la croissance « aimée »… La vie politique de ce quinquennat se dévoile comme une gestion stratégique des attentes non satisfaites.