Une proposition de loi écologiste sur la responsabilité sociale des multinationales a été retoquée ce jeudi 29 janvier. Malgré les déclarations d'intention du PS et de Manuel Valls, ce texte qui rendrait les multinationales responsables des pratiques de leurs sous-traitants n'est pas dans la ligne très pro-business du gouvernement.
L'amendement sur le « secret des affaires » n'aura pas tenu une semaine. Face la mobilisation des journalistes, à l'origine notamment d'une pétition ayant recueilli plus de 13 000 signatures, François Hollande s'est rallié à la position d'Emmanuel Macron , favorable au retrait du texte.
Pour comprendre la dynamique autant que les défis qui attendent Syriza et toute la gauche radicale, il est utile de se pencher sur le « moment eurocommuniste » de la fin des années 1970. À cinquante ans d’écart, des débats qui agitaient alors la gauche radicale resurgissent presque tels quels.
Certains chez les socialistes se félicitent de la victoire de Tsipras tout en votant la loi Macron. D’autres, au Front de gauche ou chez les écologistes, espèrent profiter de sa dynamique. Mais le « modèle Syriza » souligne aussi les impasses de la gauche française.
Déjà recrédibilisé par sa gestion des attentats de Paris, le chef de l'État pourrait profiter du triomphe de Syriza en Grèce pour renouer avec son projet initial de réorientation de la politique européenne.
Dans le grand fourre-tout de la loi Macron, qui a commencé à être examinée lundi à l’Assemblée, on trouve une réforme qui concerne tous les salariés : la réforme des prud’hommes. Présenté comme devant rendre le système actuel plus rapide, ce texte élude pourtant la seule question qui vaille, celle des moyens.
Formation du gouvernement, mise en place d’une politique à contre-courant des injonctions européennes, urgence des réponses à donner à une société dévastée par cinq ans de crise : les chantiers qui attendent à présent le parti d'Alexis Tsipras, probable futur premier ministre, ne manquent pas.
La probable victoire de Syriza dimanche en Grèce relance une question cruciale pour les mois à venir en Europe : peut-on mener une politique de gauche au sein de la zone euro, sans modifier les traités ni les règles monétaires aujourd'hui en vigueur ?
Un « 11-Septembre français », « Paris capitale du monde », « révolution des crayons », « esprit du 11 janvier »… Le terrorisme a cette troublante efficacité de susciter dans l’espace public un ensemble de récits médiatiques et de performances patriotiques qui ont pour objet de réécrire le roman national.
Confronté à son bilan, critiqué pour son mélange des genres et réduit à l’atonie par une gauche gouvernementale qui empiète sur son terrain, le patron de l'UMP traverse une période pour le moins délicate. L'effet Sarkozy ne fonctionne plus, y compris dans ses propres rangs.