Le plan Paulson, destiné à sauver le système financier américain, s'installe au cœur de la campagne pour l'élection présidentielle du 4 novembre. Problème: les candidats, Barack Obama et John McCain jugent le dispositif trop flou et concocté par une administration décrédibilisée. Ils pourraient le sanctionner lors du vote au Congrès auquel ils devraient finalement prendre part. Députés et sénateurs renâclent, quant à eux, à tendre la main aux naufrageurs de Wall Street et attendent la décision des deux hommes.A quoi rêve le Kansas? Et maintenant, il faut se serrer la ceinture. A Lawrence, au Kansas, où Thomas Cantaloube et le photographe Patrick Artinian sont allés prendre le pouls de l'Amérique post-Bush, post-Irak et, depuis peu, post-Wall Street, on parle beaucoup du coût de l'essence et de la nourriture en se lamentant de la disparition d'une certaine Amérique: celle qui «construisait des trucs». Deuxième volet de la série que Mediapart vous propose pour comprendre les enjeux du scrutin et le climat qui règne aujourd'hui aux Etats-Unis.
Entre deux camps, celui d'internement et celui d'extermination, il y eut, entre 1942 et 1944, le chemin de fer. Un documentaire allemand en deux volets propose, ce mercredi 24 septembre sur Arte, une approche originale, comparative (Pays-Bas, France, Slovaquie), en partie manquée et pourtant passionnante à plus d'un titre. Ce travail recèle des questions primordiales et parfois un début de réponse : par exemple, les conditions d’aryanisation de la SNCF.
La France a choisi de ne pas donner de minima sociaux aux moins de 25 ans. Mais elle a multiplié les emplois aidés, pensant encourager l'insertion professionnelle des jeunes. Le bilan est plus que nuancé. Flashback sur trente ans de contrats aidés et de poussées de fièvre, du CIP d'Edouard Balladur au CPE de Dominique de Villepin...
Les institutions financières japonaises puisent dans leurs poches profondes pour racheter à bon compte les beaux restes de Lehman Brothers ou voler au secours de Morgan Stanley, et peut-être demain de Goldman Sachs. Mais contrairement à celle des années 80, cette "invasion" sollicitée devrait bien accueillie par des Américains à court d'argent.
Devant l'Assemblée nationale, puis le Sénat, François Fillon a posé, lundi 22 septembre, la question de la prolongation de l'action de la France en Afghanistan. Les deux chambres ont voté oui à la suite d'un débat couru d'avance. La gauche ne s'est finalement pas divisée même si certains de ses représentants se sont exprimés favorablement ou se sont abstenus.
Nicolas Sarkozy passera les deux premiers jours de la semaine à New York pour s'y faire encenser. Il reviendra ensuite en France pour occuper le terrain sur le thème de l'économie et du budget tandis que le gouvernement met difficilement la dernière main à son projet de loi de finances 2009. Avec, à chaque fois, le même soin pour la mise en scène.
Le ministre de l'agriculture, Michel Barnier, réunit à partir de dimanche à Annecy ses vingt-six collègues européens, pour remettre à plat la Politique agricole commune qui accompagnera la préparation du prochain budget 2013-1018 de l'Union. Présentation d'une contribution originale des plus puissants groupes de pression agricoles français.
L'emballement autour de la crise des bonus-malus révèle les tensions politiques à venir autour du Grenelle de l'environnement, à la veille du débat parlementaire sur le projet de loi «Grenelle I». Mediapart revisite la chronologie de la semaine et décortique ce qui s'est réellement dit.
En renflouant le système bancaire américaine placé sous la menace d'un tsunami financier, le gouvernement des Etats-Unis a fait s'envoler le niveau de la dette publique d'un pays déjà confronté à un endettement extérieur record. Et ce n'est pas fini. Principal créancier des Etats-Unis, la Chine s'inquiète et son ombre se profile déjà derrière les décisions récentes des autorités américaines.
Paradoxalement, en ne faisant plus de sa candidature à la tête du PS «un préalable», la présidente de Poitou-Charentes pourrait retrouver une bonne partie de ses soutiens à la primaire socialiste de 2006, en vue du congrès de Reims (16 novembre). Mais Bertrand Delanoë et François Hollande, réunis mardi soir lors d'un meeting commun, ont confirmé leur alliance. À une semaine du dépôt des motions, on s'éloigne du grand rassemblement espéré par certains.