Le dernier débat de la campagne présidentielle américaine a vu le candidat républicain au mieux de sa forme politique. Mais il n'a pas réussi à trouver la faille dans l'armure de Barack Obama qui, selon les premières réactions et sondages à chaud, sort vainqueur de l'affrontement à trois semaines de l'élection. Lire aussi notre enquête plurimédias:Bush, Obama, McCain: à quoi rêve le Kansas?
Quand les bornes sont dépassées, il n'y a plus de limites, avait dit Georges Pompidou. La crise financière contraint les gouvernements qui s'affichaient comme «libéraux» à entrer au capital de grandes institutions financières. Attention: danger. Mais il y a des précédents, plus poussés encore même comme à Hong Kong en 1998, qui donnent la bonne marche à suivre.
Afin de rassurer les marchés et de rouvrir le robinet des prêts entre banques, le gouvernement français a annoncé, lundi 13 octobre, 320 milliards d’euros de garanties d’Etat et une enveloppe de 40 milliards pour d’éventuelles recapitalisations de banque menacées de faillite. A quoi correspondent ces sommes? Seront-elles payées par le contribuable? Explications.Lire aussi:Nicolas Sarkozy et les Européens cassent la tirelireLa Grande-Bretagne inaugure la nationalisation des banquesJacques Delors: comment l'Europe doit affronter la crise
Le candidat républicain à la Maison Blanche, John McCain, continue à décrocher dans les sondages à trois semaines du scrutin. Une campagne incohérente et mal gérée mais surtout un silence assourdissant sur les solutions à apporter à la crise financière expliquent ce retard sur Barack Obama, qui inquiète les conservateurs.
Renault a annoncé, vendredi 10 octobre, le départ de la direction opérationnelle de Carlos Ghosn, PDG depuis trois ans. Il est remplacé par l'actuel numéro deux, Patrick Pelata. Une prise de distance envisagée «de longue date», selon le communiqué de Renault. Mais cet événement intervient après des mois de tourmente pour le groupe français: annonce de suppression de plusieurs milliers d'emplois en Europe et en France, fermeture partielle de l'usine de Sandouville (Seine-Maritime)...
Nouveau krach à Wall Street jeudi, nouvel effondrement des bourses asiatiques vendredi 10 octobre (-10% pour l'indice Nikkei au Japon), nouveaux projets de nationalisations de banques... Peut-on, en plein paroxysme, établir un état des lieux qui permette de penser la sortie de crise et la prévention de la suivante? Peut-on éviter la double impasse de l'utopie radicale et de la passivité complaisante? Deux économistes et un expert comptable de renom s'y sont essayés devant la commission des finances de l'Assemblée. Compte rendu. Lire aussi
Le parti socialiste change de braquet
Mediapart vous propose une édition spéciale pour comprendre l'état de panique qui s'installe dans les milieux économiques. Cliquez sur les liens pour accéder directement aux articles suivants:A l'Assemblée, Fillon tente de rassurerLes normes comptables, pousse-au-crime ou bouc émissaire?Les pays en développement sont touchés à leur tourQuand la France appelait l'Arabie saoudite à son secoursSarkozy et Fillon jouent les pères-la-confianceUn appel des socialistes européens contre la "dérégulation des marchés"L'encombrant héritage de la gaucheL'Europe en ordre dispersé
L'Assemblée nationale a débattu, mercredi 8 octobre, de la crise financière et de la politique du gouvernement. Les socialistes ont profité de l'occasion pour avancer certains propositions et formuler des critiques. Mais elles pâtissent d'un lourd handicap: une partie des déréglementations de ces vingt dernières années est due à des gouvernements de gauche.
Ni KO, ni gaffe. Mais le candidat démocrate distance son adversaire qui apparaît «grincheux» et peu clair dans ses réponses aux électeurs. Lire notre dossier:
A Detroit, le rêve américain vire au cauchemar
Au Texas, une Amérique des tristes records
Notre grand reportage: à quoi rêve le Kansas?
Alors que les deux postulants à la Maison Blanche s'apprêtent à débattre pour la deuxième fois dans la nuit de mardi à mercredi, le candidat républicain a annoncé qu'il allait laisser tomber les gants. À moins d'un mois du scrutin, alors qu'il décroche dans les sondages, John McCain estime que son unique chance est d'attaquer Barack Obama sur sa personnalité.
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Voir aussi le reportage photos de Mona Reeder (primé au dernier festival Visa pour l'image) sur la pauvreté aux Etats-Unis:
Au Texas, une Amérique des tristes records