Cela devait être l'occasion d'une refonte complète du système financier international. Ce fut un sommet «historique», s'est félicité Nicolas Sarkozy, à l'issue de la réunion. A lire les cinq pages du communiqué final, les dirigeants du G-20 n'ont pourtant pas réussi à dépasser le stade des principes et des promesses. Très peu de chiffres, rien de bien concret, si ce n'est l'engagement de se revoir tous ensemble en avril prochain. G-7, G-20, même combat? A-t-on perdu en route la voix des pays du Sud? Comment en est-on arrivé là? Eléments d'explications.
Le congrès du parti socialiste n'aura donc servi qu'à entériner l'échec de Bertrand Delanoë à la succession de François Hollande au poste de premier secrétaire. Aucune synthèse, aucune orientation majoritaire mais une nouvelle semaine décisive, où les militants trancheront pour la première fois de l'histoire du PS entre trois candidats. Ils départageront Ségolène Royal, Martine Aubry et Benoît Hamon, jeudi 20 novembre, dans un scrutin à nouveau indécis. Avant un possible second tour le lendemain. Lire aussi:
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Loin des traditions du parti socialiste et des exercices obligés du passé, les équipes des différentes motions ne sont plus tournées vers des synthèses artificielles ou stratégiques mais sont obnubilées par la présentation d'un candidat à l'élection du premier secrétaire par les adhérents, jeudi 20 novembre. Alors que les discussions du congrès de Reims, qui se poursuit samedi 15 novembre, s'engagent sur des scénarios de «prise de leadership». Même François Hollande a consacré le vote militant comme solution pour l'unité. Lire aussi:
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Le "nouveau Bretton Woods" est mal parti. Le question majeure qui justifierait cette filiation historique, celle des taux de changes et des déséquilibres globaux, ne figure pas à l'ordre du jour. Autrement dit, alors que la maison brûle encore, on va s'occuper de choisir la couleur des rideaux, sans chercher à comprendre les causes de l'incendie. Rappel historique et analyse.
Pour le nouveau président des Etats-Unis, qui ne sera pas à Washington ce week-end, l'enjeu ne réside pas dans les tractations avec les Européens et le reste du monde. Il s'agit pour lui de savoir jusqu'où il pourra aller dans ses réformes intérieures. Et la pression du Congrès et des économistes de gauche qui poussent pour un nouveau New Deal commence à se faire sentir. Lire aussi:La dernière fête du roi Nicolas, l'analyse de Gérard DesportesL'Europe s'enfonce dans la récession, l'article de Laurent MauduitLe G-20 veut réformer l'économie mondiale mais oublie l'Afrique!, l'enquête de Ludovic Lamant
L'Europe entre en récession. Selon Eurostat, l'activité a reculé de 0,2% au deuxième puis au troisième trimestre dans les 15 pays de la zone euro. La France, elle, se targue d'une activité en hausse de 0,1% au troisième trimestre, après -0,3% au deuxième. Mais une nouvelle fois le gouvernement se délivre un auto-satisfecit qui risque de se révéler bien imprudent.
À la lecture détaillée des résultats du vote des adhérents socialistes, le 6 novembre, on en sait un peu plus sur le poids des différentes motions, ainsi que sur leurs dynamiques électorales respectives. Alors que Ségolène Royal a implicitement évoqué au journal de 20h de TF1 l'élection du premier secrétaire comme issue du congrès, davantage que le congrès lui-même (qui se tient à Reims ce week-end), décryptage de la nouvelle géographie électorale des militants du PS. Bertrand Delanoë n'a pas fait le plein des voix dans les bastions traditionnels des autres leaders de sa motion, tandis que Martine Aubry et Ségolène Royal s'appuient sur quelques puissantes fédérations.
Après avoir visité la Maison Blanche lundi et s'être entretenu avec George W. Bush, le nouveau président américain poursuit son numéro d'équilibriste durant cette transition. Pas encore président, mais déjà désireux de marquer son empreinte par ses priorités et la nomination de sa future équipe. Il a ainsi insisté sur la nécessité de soutenir l'industrie automobile américaine, et annoncé des débuts de décisions sur Guantanamo et l'environnement.
Conséquence de la crise financière, le moteur de la croissance mondiale que constitue la progression rapide des échanges internationaux vient de caler sans crier gare. Plus inquiétant encore, les tentations protectionnistes, politiquement si séduisantes quand le temps se gâte, sont discrètement de retour. Le couple infernal des années trente est-il en voie de recomposition? Une grande partie de la réponse sera donnée par les premiers choix de l'équipe de Barack Obama.
La longue nuit du scrutin interne passée, les prétendants préparent leurs stratégies en attendant les discussions avec Ségolène Royal, arrivée en tête des suffrages. Si le flou persiste encore sur l'issue du congrès, on en sait davantage sur la nouvelle donne du parti socialiste. Décryptage en quatre chapitres. Lire aussi:
Le succès de Ségolène Royal sanctionne la majorité sortante du PS
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