La maison d’édition Klincksieck publie en un seul volume L’Esthétique de la résistance, parue de 1975 à 1981 en trois tomes, le roman culte de l’écrivain et dramaturge allemand Peter Weiss. L’occasion de relire une œuvre qui se situe toujours du côté des réprouvés, des victimes, des outragés.
Maryam Madjidi a quitté l’Iran, son pays d’origine, en 1986, avec ses parents fuyant le régime de Khomeini. Dans son premier roman, Marx et la poupée, où se mêlent conte, poésie et autobiographie, elle raconte ce parcours encore brûlant.
Il y a plusieurs façons d’analyser le différend qui oppose le président de la République au chef d’état-major des armées. Une approche militaire, bien sûr, du budget et du sens de la discipline. Mais une vision civile aussi. La résorption de ce conflit nous renvoie à la philosophie de la future loi Travail.
La commémoration du Vél’ d’Hiv’ qui s’est déroulée dimanche 16 juillet, à l’occasion des 75 ans de la rafle organisée par la police française, incarnait, avec MM. Macron et Netanyahou, le bougé intérieur de la République.
Alors que Le Devoir de traduire, qu’avait édité la Maison Antoine Vitez en 1996, vient de reparaître chez Actes Sud-Papiers dans une édition augmentée, la poète et traductrice de poésie Marie Étienne revient sur la façon dont Antoine Vitez concevait la traduction pour le théâtre, comment il en apprivoisait l’impossibilité pour la mettre au service de l’œuvre et de la mise en scène.
Emmanuel Macron considère-t-il que les autocrates sont solubles dans les dorures et les parades ? Sa réception de Poutine à Versailles, le 30 mai, et celle de Trump sur les Champs-Élysées, ce 14 juillet, prouvent en tout cas qu’il n’hésite pas à déjeuner avec le diable, même avec une cuillère courte.
Dans un ouvrage récent, l’économiste Ann Pettifor explique pourquoi le monde ne saurait être « à court d’argent » pour financer les grands défis. La seule condition reste d’ôter aux banques le pouvoir de création monétaire qu’elles détiennent seules.
Contenu voisin, mais en plus décomplexé, opposition frontale de la gauche, pression maximale du Medef : apparemment, l’acte II de la loi El Khomri s’engage à partir de ce lundi à l’Assemblée. Dans les faits, l’acte I du quinquennat commence. Le président joue son avenir.
Homme pressé « et dans le même temps » maître des horloges, le président Macron a empilé dans son adresse de grandes promesses et de nobles références, infligeant un vertigineux chef-d'œuvre de rhétorique rococo. Suivez le guide !
À quelques heures de la réunion contestée du Congrès, « l’hyper-présidence » d’Emmanuel Macron nous replonge dans les années Sarkozy, en plus aigu. Il y a de la fascination dans l’air. À moins qu’avec le nouveau président, comme pour son prédécesseur, les dérapages ne soient pris pour des coups d’éclat ?