Le pot de confiture n’est pas le même que celui de François Fillon, mais Richard Ferrand vient d’être surpris avec la main dedans, et ça peut coûter cher au nouveau gouvernement. La droite et l’extrême droite devraient pourtant se méfier de leurs indignations.
Le « maître des horloges », comme se qualifie lui-même Emmanuel Macron, est déjà aux prises avec le tic-tac de son premier compte à rebours. Entre l’urgence d’agir et le temps long de la concertation, sa loi sur le travail est prise entre deux feux. Or elle est explosive.
Canal + diffuse à partir de ce lundi 22 au soir la troisième saison du Bureau des légendes. Créée par le cinéaste Éric Rochant, la meilleure série française du moment parle remarquablement de l'espionnage et du Moyen-Orient. Mais elle est d'abord un modèle de narration et de fiction…
La campagne des législatives commence ce lundi, dans un désordre indescriptible. Si Emmanuel Macron n’obtient pas la majorité à l’Assemblée, il devra cohabiter. Et s’il obtient cette majorité, il cohabitera aussi, avec ses forces contraires. Pile je gagne et face tu perds…
Chacun l’aura noté : pour bâtir son équipe, Emmanuel Macron a choisi son bord. Un gouvernement du centre, c’est-à-dire ancré à droite. À trois semaines des législatives, ce parti pris révèle la conviction électorale du président de la République : la gauche est hors de combat.
Au lendemain de la qualification du FN pour le second tour de la présidentielle, les rues sont restées désespérément vides. Retour sur près d’un siècle d’histoire, pour saisir les causes du laborieux consensus contre l’extrême droite.
Histoire d’une faute historique. Début mars, Nicolas Sarkozy décide de laisser le destin de son parti entre les mains d’un François Fillon hors d’usage, plutôt que de choisir son remplacement par « Juppé-le-Vieux ». Deux mois plus tard, un « Juppé-le-Jeune » entre à Matignon pour achever la démolition de la droite.