Alors que François Fillon s'écroule, Emmanuel Macron a encore le vent en poupe. Décryptage du parcours et de l’ascension fulgurante du candidat à la présidentielle, qui rappelle qu’on peut être à la fois en dehors des partis et au cœur du pouvoir.
La séquence a été vue plus de 200 000 fois sur YouTube, et elle fait le tour des réseaux sociaux depuis samedi. Des animateurs qui rigolent entre eux devant un candidat à la présidentielle, comme s’il n’était pas là. Plus qu’un dérapage, c’est un lapsus révélateur. L’expression d’un mépris qui s’ignore.
L’admirable Journal tenu par l’écrivain Matthieu Galey de 1953 à sa mort en 1986, paraît enfin sans la moindre coupe. Pierre Joxe, ancien condisciple du diariste, accepte d’évoquer leur amitié. Et se montre raccord avec certains passages…
Et de deux. Après François Fillon qui dénonçait les affaires en septembre et s’en prend en février aux médias qui les révèlent, voici Marine Le Pen qui réclame le silence sur ce qui la faisait hurler. Allez savoir pourquoi, elle trouve que la justice est un caillou dans sa campagne…
Portrait d’une femme si transparente que personne ne peut la voir… En mettant Penelope Fillon en couverture, le magazine Paris-Match de ce jeudi est censé apaiser l’affaire des emplois fictifs. Il ravive au contraire un mystère et un malaise.
Sortie en salle de Chez nous, dans lequel le cinéaste Lucas Belvaux transforme le Front national en Rassemblement national populaire et Marine Le Pen en Agnès Dorgelle. Moins un film sur le parti d’extrême droite que sur l’extrémisme comme langage diffus, et d’autant plus nocif.
Au sommaire de ce journal rythmé : Fillon chante les joies de l'anarchie, violences policières et racisme en embuscade, la paix au Pays basque et une météo nucléaire toujours printanière !