Au lendemain de la primaire de droite, François Bayrou avait dit : « Rendez-vous fin janvier. » Fin janvier, il a temporisé : « J’annoncerai ma décision le 15 février. » Il n'en finit pas d'hésiter sur sa candidature. La grande incertitude de cette présidentielle pourrait donner un certain poids à son retrait, ou à son entrée en lice…
À dix semaines du premier tour, Benoît Hamon a présenté son équipe. Elle penche à gauche mais n’exclut pas les amis de François Hollande ou de Manuel Valls. Si le candidat PS fait aussi route vers les écologistes, aucun accord ne se dessine avec Jean-Luc Mélenchon. Les approches politiques des deux hommes ne sont pas compatibles.
François Fillon a dû révéler le 6 février qu’Axa avait été client de sa société 2F Conseil. Embarrassé, le groupe d’assurances a reconnu lui avoir versé 200 000 euros entre mi-2012 et mi-2014. L’ancien premier ministre l’aurait aidé « à ouvrir des portes à Bruxelles et à Berlin » dans le cadre de la discussion concernant la directive de régulation sur les assurances. Comment justifier une telle activité avec un mandat parlementaire ? Le conflit d’intérêts est patent.
À J-72, la campagne présidentielle est de plus en plus irrationnelle. Derrière la folle histoire Fillon, d’autres curiosités ont marqué la semaine qui s’achève. Parmi les plus originales, la menace d’exclusion lancée par Jean-Christophe Cambadélis en direction des députés PS tentés par Emmanuel Macron.
Sorti en salle le 1er février, Jackie fait suite à Neruda, du même Pablo Larraín, sorti seulement quatre semaines plus tôt. Deux figures historiques, la « première dame » américaine et le poète prix Nobel. Deux biopics qui traitent de façon très différente d’un même sujet : l’Histoire et ses histoires, leurs auteurs et leurs acteurs, leurs créateurs et leurs créatures.
Retour sur l’accident du train Yaoundé-Douala, qui a causé la mort de 79 personnes au Cameroun à l’automne dernier. Un sujet traité comme il se doit par les médias de Vincent Bolloré...
Certains parlent à son propos d'ovni ou feignent de ne pas comprendre ce dont il est le nom. L'avènement de Macron est-il le symptôme d'une dépolitisation progressive du monde politique ou d'une transformation idéologique radicale ?
François Fillon a présenté ses excuses aux Français, mais il dénonce dans la foulée « le lynchage » dont il ferait l’objet de la part des médias. Il regrette « profondément » les faits, et s’indigne en même temps qu’on ait pu les faire connaître…