Mediapart révélait en octobre les drôles de conditions dans lesquelles Jean-Pierre Bansard, l'une des plus grosses fortunes de France, avait décroché son siège de sénateur. Le Conseil constitutionnel a annulé le 27 juillet son élection, pointant du doigt « irrégularités » et dépenses cachées.
Mediapart révèle les contrats de travail d’Alexandre Benalla et de cinq autres « chargés de mission » de l’Élysée. Ces conseillers officieux, dont la nomination n’apparaît pas au Journal officiel, échappent aux contrôles de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
L’État vient discrètement d’assigner plusieurs personnalités pour qu’elles soient condamnées à rembourser, conjointement avec Bernard Tapie, le magot de l’arbitrage frauduleux. Même si l’Élysée l’a installé pour un troisième mandat aux commandes d’Orange, Stéphane Richard, qui a fait fortune au début des années 2000, est le premier visé par cette procédure.
À Villeneuve-la-Garenne, commune la plus pauvre des Hauts-de-Seine, un établissement hospitalier, l'hôpital Nord 92, se meurt. Retour sur un effondrement symptomatique, sur lequel Mediapart enquête depuis plus d’un an et qui illustre la gabegie et le reniement de la politique de santé publique censée résorber les déserts médicaux.
L’incident est survenu lundi 23 juillet. Jugé en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Paris, Mohamed F. affirme avoir été frappé à plusieurs reprises. Selon les informations de Mediapart, une plainte contre X a été déposée. Le policier a également porté plainte.
Entendu lundi par la commission d’enquête sur l’affaire, le ministre de l’intérieur Gérard Collomb a confirmé avoir salué le conseiller présidentiel Alexandre Benalla le soir des incidents du 1er mai, à la préfecture de police de Paris. Il a déclaré avoir été prévenu des faits de violence de la Contrescarpe, dès le lendemain, mais il n’a pas averti la justice.
Mediapart s’est procuré une nouvelle vidéo de l’opération de la place de la Contrescarpe. Elle met en lumière de nouvelles violences commises sur le manifestant, et le rôle central du conseiller d’Emmanuel Macron dans son interpellation.
À la suite d’une vague de perquisitions et de gardes à vue le 20 juin, y compris de l’avocat des anti-Cigéo Étienne Ambroselli, six personnes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs. Comme ailleurs en Europe, les autorités ciblent en particulier la legal team, ce réseau d’autodéfense juridique développé par les opposants.
Une nouvelle vidéo que révèle Mediapart montre le conseiller élyséen donnant un violent coup de pied à la victime de la place de la Contrescarpe, le 1er mai, avant de le faire interpeller.
Une commande de bateaux de pêche à un chantier de Cherbourg est soupçonnée d’avoir servi à masquer un contrat d’armement secret pour le Mozambique, au profit du milliardaire franco-libanais Iskandar Safa. La justice française est saisie d’une demande d’entraide pénale internationale.