L’un des membres de la plus puissante fédération de la CGT, figure des éboueurs parisiens, est mis en cause dans des faits de violences et pour le climat sexiste qui perdure dans son syndicat. L’affaire aurait pu devenir un exemple pour le syndicat, de plus en plus revendicatif sur les questions d’égalité femmes-hommes et conscient des violences faites aux femmes. Pourtant, en 18 mois, l’organisation n’est pas parvenue à régler la situation, qui vire au bourbier.
France Ô va-t-elle disparaître ? Cette idée, avancée par le gouvernement, soulève des protestations croissantes. Parce que la chaîne symbolise une certaine idée du pacte républicain et parce qu’elle est un très mauvais augure de la réforme de l’audiovisuel public, qui poursuit des objectifs d'économies budgétaires sans se soucier des missions de service public.
À la demande de l’Élysée, la filière viticole s’apprête à rendre public un plan de prévention contre l’abus d’alcool. Problème : la conseillère de Macron sur le sujet est l’ancienne lobbyiste de cette filière. Elle a continué de suivre le dossier depuis la présidence de la République sans se déporter. Illustration d’un conflit d’intérêts grand cru au sommet de l’État.
Manitou, c’est une success story façon « Capital ». Celle d’une PME d’Ancenis (Loire-Atlantique) devenue, en un demi-siècle, une multinationale du chariot élévateur, au chiffre d’affaires dépassant le milliard d’euros. Un joli pactole qui, comme le révèle notre partenaire Mediacités, ruisselle sur la famille fondatrice par le biais de holdings belges.
Dix hommes, dont un ancien gendarme, ont été arrêtés dimanche 24 juin, dans la matinée, pour un projet d’attentat contre des musulmans. L’un des suspects s’était constitué dans son domicile un laboratoire de fabrication d’explosifs.
Écrans LED, panneaux d’affichage… Pendant les salons cannois, la façade du Carlton, un hôtel détenu par la famille princière du Qatar et classé monument historique, est couverte de publicités. En toute illégalité et avec la bénédiction des pouvoirs publics.
C’est un autre symptôme inquiétant du virage à l’extrême droite de l’Italie. Des cercles de jeunes militants travaillent au retour de l’idéologie fasciste, sous de nouveaux atours : ce fascisme se présente désormais comme « postidéologisé » et s’enorgueillit de défendre les classes populaires et les femmes. Une enquête de la Revue du Crieur, dont le numéro 10 est disponible depuis cette semaine.
Détenu en Libye, Abdallah Senoussi a été le cerveau de l’attentat contre le DC-10 d’UTA qui a fait 170 morts, en septembre 1989. Le nom du beau-frère de Kadhafi, alors numéro deux de l’Office de la sécurité extérieure, ainsi que ceux de plusieurs agents libyens, figurent dans les rapports inédits sur les préparatifs de l’opération. Ces éléments pourraient faire rouvrir l’enquête.
Samir Shegwara est l’homme qui fait parler les archives les plus secrètes du régime Kadhafi sur l’affaire de l’attentat contre le DC-10 de la compagnie UTA. Aujourd’hui conseiller municipal de Hay al-Andalus, un quartier de Tripoli, il a eu accès avec un groupe de révolutionnaires libyens à une exceptionnelle documentation qui a échappé à la guerre et aux bombardements de 2011.
Selon de nouveaux documents réunis par un élu de Tripoli, Thierry Herzog, l’ami et avocat de Nicolas Sarkozy, a offert, en novembre 2005, de faire annuler le mandat d’arrêt et la condamnation visant Abdallah Senoussi, le beau-frère de Kadhafi condamné à perpétuité pour l’attentat contre le DC-10 d’UTA en 1989. Il a été conduit à Tripoli par Me Francis Szpiner, l’avocat des victimes de l’attentat.