Pour la cinquième année consécutive, le salaire minimum ne bénéficiera pas le 1er janvier 2011 d'un coup de pouce. La décision du chef de l'Etat et du premier ministre est d'autant plus choquante que près de 20% des salariés gagnent moins que le Smic, que la France compte plus de 8 millions de pauvres et que le pouvoir d'achat est en baisse.
Derrière le paravent d’une «économie modèle» selon le directeur général du FMI, la Tunisie est en proie à de fortes agitations sociales, comme c’est le cas dans le Sud du pays depuis 2008.
Le feuilleton WikiLeaks inaugure une bataille mondiale des opinions, des peuples et des Etats dont l'enjeu est notre liberté d'information. Il s'agit de son extension grâce au renforcement des promesses démocratiques de la révolution numérique ou, au contraire, de sa régression à cause d'une sainte alliance des intérêts économiques et des pouvoirs nationaux, des appétits d'argent et des folies de puissance. Parti pris et accès au site miroir WikiLeaks.Mediapart.fr.
Les députés ont un privilège qui leur permet d'en garder beaucoup d'autres: ils légifèrent sur leur propre situation. Comme lundi, sur la transparence de leur patrimoine et de leurs revenus.
Six mois à peine après l'adoption de la loi sur la libéralisation des jeux, le gouvernement retouche déjà le texte. Par le biais d'un amendement illisible, il a décidé d'abaisser la fiscalité sur les paris hippiques, ce qui représente 100 millions de moins pour les finances publiques. Petite histoire d'un lobby si puissant en ces temps de rigueur.
Au mépris de la loi pénale et de la séparation des pouvoirs, Brice Hortefeux jette le discrédit sur la décision de justice qui vient de condamner les sept policiers ayant failli à leurs devoirs en Seine-Saint-Denis. Mais que fait le président de la République, garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire?
Selon Martine Aubry, il y aurait, avec DSK et Royal, une «candidature véritablement ensemble». Annonçait-elle une nouveauté institutionnelle susceptible de secouer la Ve République? Las, ce n'est encore qu'impréparation pour meubler l'incertitude.
Comment expliquer que les tarifs du gaz ont augmenté de 15% en 2010 alors que les cours mondiaux se sont effondrés? Se préoccupe-t-on seulement des intérêts des consommateurs ?
Le chef de l'Etat a tenté, une énième fois, de se «présidentialiser», lors de cette interminable interview télévisée. Au menu, servi aux Français: hauteur de vue et modestie.
Le remaniement qui vient, vaste opération de communication, en dit beaucoup sur ce qu'est réellement le sarkozysme et, notamment, son rapport à la démocratie. Il révèle également la sévérité de la crise qui affole la droite et les milieux d'affaires.