Divisé sur les mesures à prendre face à la recrudescence épidémique, l’exécutif sombre dans une communication erratique, qui peine à masquer ses contradictions.
Le mépris gouvernemental pour le monde de la culture s’est affiché de façon flagrante. Mais ses acteurs se sont aussi piégés eux-mêmes, en voulant montrer qu’ils étaient « utiles » ou en s’autoproclamant indispensables.
Cécilia Attias a bénéficié, quand son mari Nicolas Sarkozy était ministre de l’intérieur, d’un contrat d’assistante parlementaire. Le Canard enchaîné n’a cependant retrouvé aucune trace de son travail. Cette énième affaire d’emploi familial de complaisance conduit à exiger que la transparence soit faite sur tous ces contrats du passé. Sans quoi ils continueront d’empoisonner la vie politique française durant des années.
Laure de La Raudière est pressentie pour prendre la tête de l’autorité de régulation des télécommunications. Problème : elle a travaillé chez Orange et elle est une proche du pouvoir.
Depuis des années, Trump annonce la « guerre civile » et a fait de la violence son arme politique. En envahissant le Capitole, ses partisans les plus fanatiques ont mené son projet à bien. Après quatre ans de lâcheté totale, le parti républicain condamne.
Ce n’est pas pour promouvoir le sport automobile au Moyen-Orient que les inventeurs du rallye-raid ont vendu à l’Arabie saoudite l’organisation de l’épreuve qui s'élance dimanche. Mais bien pour aider le régime wahhabite de Riyad, despotique et intolérant, à améliorer son image internationale. Avec la bénédiction de l’Élysée et du Quai d’Orsay, résolus à ménager tyrans et dictateurs quand ils sont bons clients de nos industries d’armement.
Le chef de l’État a consacré l’essentiel de ses vœux pour l’année 2021 à remercier les Français pour leurs « sacrifices ». Ce faisant, Emmanuel Macron a aussi pu cacher ses propres manquements, en s’incluant dans ce « nous » dont il affirme être « fier ».
Alors que le ministre de l'économie dénonce les géants du numérique comme les « adversaires des États », la Banque publique d’investissement passe des accords discrets avec Amazon. L’un d’eux lui donne un accès partiel aux données de près de 550 000 entreprises françaises éligibles aux prêts garantis par l’État.
Le président de la République a été testé positif au Covid-19. Mercredi soir, à la table de l’Élysée, ils étaient dix « à table », enfreignant les règles. Aucune campagne de dépistage n’est pourtant prévue au sommet de l’État : le discrédit est total. Mais comment espérer que les Français suivent les consignes sanitaires quand leurs dirigeants ne les appliquent pas ?